Pendant que nous regardons. C'est-à-dire que ce poids de gloire sera travaillé pour nous pendant que nous regardons, ou pourvu que nous regardions, c'est-à-dire par la foi et l'attente ; pas aux choses qui sont vues Hommes, argent, honneur, plaisir, les choses de la terre ; car les regarder ne fera que nous rendre plus terrestres et charnels, plus impropres à l'état céleste ; mais aux choses qui ne sont pas vues Dieu, Christ, grâce, gloire; les choses du ciel : regarder ce qui avec la foi, le désir et l'attente, tendra naturellement à nous rendre plus célestes, saints et divins, dans nos intentions et nos affections. Le mot ici utilisé, et rendu par regarder , signifie proprement regarder ou viserà une marque que nous avons l'intention de frapper, ou à un objet que nous voulons saisir, et par conséquent essayer d'obtenir ; notre mot anglais scope , ou marque visée, est dérivé du même thème grec.

Pour les choses qu'on voit , &c. Comme s'il avait dit : Nous avons de grandes raisons de désirer, d'attendre et de viser ce dernier plutôt que le premier ; car les premiers, étant visibles, sont aussi temporels , ou temporaires et transitoires ; mais les autres, qui sont invisibles, sont éternelles , et donc propres à la durée de cette âme immortelle que Dieu nous a donnée, et dans la félicité dont doit consister notre vrai bonheur. Cette qualité de bonheur futur, qu'il est éternel, implique non seulement que ses joies et ses gloires n'auront pas de fin, pas même après qu'une durée aura dépassé tout calcul de nombres, ou conception dans la pensée, mais aussi que ces joies ne subiront aucune interruption ou diminution quelconque, au cours d'un durée absolument éternelle.

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