Elie dit : Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende , etc. Cette prière ou cette dénonciation d'Élie ne procédait pas de la méchanceté et de la haine envers ses ennemis, ni d'un désir de se protéger, ce qu'il aurait pu facilement faire autrement ; ni pour se venger, car ce n'était pas pour sa propre cause qu'il agissait ; mais d'un zèle pur pour défendre le nom et l'honneur de Dieu, qui ont été si horriblement abusés ; pour prouver sa mission, et pour révéler la colère de Dieu du ciel contre l'impiété et l'injustice des hommes. Et par conséquent, le Christ ne condamne pas cet acte d'Élie, mais réprimande seulement ses disciples pour leur inclination perverse à l'imiter d'un autre esprit et principe, et dans un temps plus inopportun. Il descendit le feu et le consuma, lui et ses cinquanteIl est clair, d'après l'adresse de ce capitaine à Elie, qu'il le savait prophète, car il l'appelle homme de Dieu ; et par conséquent, il devait savoir qu'il était illégal pour lui d'aider de quelque manière que ce soit, par obéissance à un roi idolâtre, à maltraiter un homme de cette sorte : car ce n'était rien de moins qu'insulter et mettre à néant Dieu d'Israël, dont il était le prophète.

Le capitaine savait sans doute qu'Achazia était en colère contre le prophète, et qu'il l'envoya chercher sans autre but que de se venger de lui d'avoir dénoncé sa mort. Lui, donc, qui préférerait obéir à un tyran plutôt qu'aux lois de la nature et de la révélation, qui nous interdisent d'être des instruments d'injustice, châtiment bien mérité. Celui qui a préféré protéger sa vie que de la mettre en danger en refusant d'être l'exécuteur de commandements injustes, méritait justement de la perdre ; et ce que nous avons dit du capitaine est aussi à penser des hommes. Mais, peut-on objecter, que le capitaine et les soldats étaient des idolâtres et avaient abandonné le culte du Dieu d'Israël : si tel était le cas, ce qui était peut-être le cas, ils méritaient la mort pour leur idolâtrie, ainsi que pour avoir tenté de mettre à exécution les ordres injustes du roi. Et nous devons conclure que l'appel d'Élie pour le feu du ciel sur eux, n'était pas simplement de l'impulsion de son propre esprit ; mais qu'une influence prophétique divine l'y incitait, Dieu sachant qu'ils le méritaient, et qu'il convenait de leur infliger ce châtiment. Car les actions des vrais prophètes, dans de tels cas, ne doivent pas être considérées comme simplement jaillissant d'eux-mêmes, mais comme l'effet d'influences et d'impulsions divines, auxquelles ils ne pouvaient faire autrement qu'obéir. et qu'il convenait de leur infliger ce châtiment. Car les actions des vrais prophètes, dans de tels cas, ne doivent pas être considérées comme simplement jaillissant d'eux-mêmes, mais comme l'effet d'influences et d'impulsions divines, auxquelles ils ne pouvaient faire autrement qu'obéir. et qu'il convenait de leur infliger ce châtiment. Car les actions des vrais prophètes, dans de tels cas, ne doivent pas être considérées comme simplement jaillissant d'eux-mêmes, mais comme l'effet d'influences et d'impulsions divines, auxquelles ils ne pouvaient faire autrement qu'obéir.

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