Le roi lui envoya un capitaine de cinquante, avec ses cinquante sans aucun doute dans le dessein de l'appréhender et de lui ôter la vie, car ni la mort prématurée d'Achab son père, ni sa propre chute dangereuse tardive, et sa maladie à la suite de elle, ni les pensées de la mort, n'avaient fait une bonne impression sur son esprit, ou l'avaient possédé de la crainte de Dieu : et il était si loin de faire une bonne amélioration de l'avertissement qui lui était maintenant donné, qu'il était manifestement enragé contre le prophète pour l'avoir donné. Mais combien inconsistante la conduite du roi à cette occasion. « Pensait-il qu'Elie était un prophète, dit Henri, un vrai prophète ? Pourquoi alors a-t-il osé le persécuter ? Pensait-il qu'il était une personne ordinaire ? Quel besoin alors d'une telle force pour s'emparer de lui ? Voici, il était assis au sommet d'une collineElie était maintenant si loin de s'enfuir, comme autrefois, dans les recoins d'une grotte, qu'il fait une apparition hardie sur une place élevée. Son expérience répétée de la protection divine l'a rendu plus audacieux. Toi homme de Dieu, le roi a dit : Descends, il n'aurait pas eu la peine de monter au sommet de la colline, mais il a pensé qu'il suffisait de lui demander, au nom du roi, de descendre et de se rendre.

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