Commentaire de Joseph Benson
2 Rois 14:26-27
Le Seigneur vit l'affliction d'Israël, qu'elle était très amère. C'est pourquoi il fut poussé à les plaindre et à les aider, bien qu'ils fussent un peuple indigne. Eux qui vivaient dans ces parties de leur pays, dont leurs ennemis étaient maîtres, étaient misérablement opprimés et asservis, et ne pouvaient rien appeler les leurs : les autres, on peut supposer, étaient très appauvris par les fréquentes incursions que leurs ennemis faisaient sur eux. , pour les piller; et ont été continuellement effrayés avec leurs alarmes ; pour qu'il n'y en ait plus ni fermé, mais les villes et les campagnes ont été dévastées et dépouillées de leurs richesses, et aucun assistant n'est apparu. A cette extrémité, ils furent réduits dans de nombreuses parties du pays au début du règne de Jéroboam, lorsque Dieu, par simple pitié pour eux, entendit le cri de leur affliction, (car aucune mention n'est faite ici du cri de leurs prières,) et opéra pour eux cette délivrance par la main de Jéroboam.
Lecteur, ton cas est-il pitoyable ? Puis réconfortez-vous de la pitié divine. Il a des entrailles de miséricorde et est plein de compassion ! Car le Seigneur n'a pas dit qu'il effacerait le nom , etc. C'est-à-dire pas encore : il ne l'avait pas encore déclaré, comme il l'a fait par la suite par les prophètes suivants, mais pas dans ces mêmes mots, Osée 1:5 . Le décret n'était pas encore sorti pour leur destruction totale. Si l'on entend la dispersion des dix tribus, il le dit et le fait à la fois peu de temps après : les sursis ne sont pas des pardons. Si de l'extirpation totale du nom d'Israël, il ne l'a jamais dit, ni ne le fera jamais : car ce nom demeure encore sous le ciel dans l'Israël spirituel, et le sera jusqu'à la fin des temps.