J'ai creusé et bu des eaux étranges. C'est-à-dire, dit Vitringa, « jusqu'ici j'ai possédé tous mes désirs ; tout ce dont j'ai eu soif avec véhémence, je l'ai atteint. D'autres comprennent cette clause et la suivante plus littéralement, ainsi : « J'ai marché à travers des déserts, où l'on s'attendait à ce que mon armée périsse de soif ; et pourtant j'y ai creusé et trouvé de l'eau ; et j'ai rendu les fleuves guéables en détournant leurs ruisseaux de leurs anciens lits, et j'ai privé les assiégés du bénéfice de ces eaux. Vitringa, cependant, rend la dernière clause, avec la plante de mes pieds je tarirai tous les fleuves d'Egypte.On pense que le prophète fait allusion à une coutume des Égyptiens, qui se servaient couramment de machines, qui étaient actionnées par le pied, pour puiser l'eau des rivières, à quelque fin que ce soit ; et le sens, selon Vitringa, est que l'Assyrien, à l'aide de son armée très nombreuse, la plante de son pied , assécherait tous les fleuves d'Egypte, afin qu'ils ne retardèrent pas le succès de son expédition. L'expression est du genre hyperbolique et convient bien à ce monarque hautain, dont l'esprit était alors plein de son expédition en Judée et en Egypte. Voir le Dr Dodd.

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