Il y avait une grande famine en Samarie. Probablement la disette, qui avait été récemment dans le pays, était la cause de la si vide de leurs magasins ; ou le siège était si soudain, qu'ils n'avaient pas le temps de faire des provisions. Une tête d'âne était vendue quatre-vingts pièces d'argent. Censé être des sicles, et le sicle commun étant évalué à quinze pence de monnaie anglaise, ils s'élèvent à cinq livres : un prix énorme, surtout pour celui qui avait si peu de viande, et était malsain et impur selon la loi, Lévitique 11:26. En temps de famine, cependant, et d'extrême nécessité, les Juifs eux-mêmes étaient absous de l'observation de la loi en ce qui concerne les viandes. Il ne manque pas d'exemples, dans l'histoire, où d'autres personnes, à la même occasion, ont été réduites à la même détresse, et ont été heureuses d'acheter une tête d'âne à un prix énorme. Voir la Vie d'Artaxerxès de Plutarque. Quatrième partie d'un cabillaud Mesure qui, selon les Juifs, contenait autant que les coquilles de vingt-quatre œufs.

De la bouse de colombe, Bochart a montré qu'il existe chez les Arabes une sorte de vesces ou légumineuses appelées de ce nom, auquel il est sans doute destiné ici, car on peut à peine supposer qu'ils se servaient des excréments de colombes pour se nourrir. Ces vesces étaient un aliment très grossier, et pourtant très utilisé parmi les Israélites les plus pauvres, et donc digne d'être joint ici avec des têtes d'âne : et un cabétait la mesure habituelle de toutes sortes de céréales et de fruits de cette sorte. En confirmation de ce qui précède, on peut observer, nous disent certains voyageurs, qu'au Grand Caire et à Damas il y a des magasins où l'on fait constamment frire ce genre de grain, que ceux qui vont en pèlerinage achètent et emportent avec eux, dans le cadre de la disposition pour leur voyage. Les Arabes, semble-t-il, appellent encore aujourd'hui ce genre de pouls ou de vesces du nom de bouse de colombe. Voir Bochart Hieroz., p. 2, 50:1, ch. 7.

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