Commentaire de Joseph Benson
2 Samuel 13:12
Non, mon frère que la nature enseigne à la fois à détester de telles pensées, et oblige de me défendre d'une telle blessure, avec votre plus grand risque, si un autre devait l'essayer. Ne me forcez pas, vous devriez le détester, si je le veux bien ; mais ajouter de la violence est abominable. Rien de tel ne devrait être fait en Israël parmi le peuple de Dieu, à qui on enseigne de meilleures choses ; à qui aussi sera infiniment reproché une action aussi basse. Ainsi elle lui représente que, quoi qu'aient fait les autres nations, parmi lesquelles les idoles étaient adorées avec des convoitises immondes, celles qui adoraient un Dieu si pur et si saint ; et avait de telles lois divines, ne devrait pas être coupable d'une telle abomination.
Ne faites pas cette folie, c'est-à-dire cette méchanceté, la folie dont elle le prie de considérer, car, pour la satisfaction d'un instant d'un désir brutal, cela provoquerait hautement la Divine Majesté et apporterait à tous deux une honte et une misère durables. Exposerait-il une sœur à l'infamie ? S'exposerait-il à des reproches indélébiles ?