Commentaire de Joseph Benson
2 Samuel 14:12-13
Alors la femme dit. Ayant gagné ce point, elle demande la permission de dire un mot de plus, ce qui étant accordé, elle se met immédiatement à dénoncer avec le roi sur sa propre conduite et sa méchanceté envers le peuple de Dieu, en ne pardonnant pas à son propre fils, et le ramenant d'exil. C'est pourquoi alorsSi tu ne permets pas aux vengeurs du sang de me molester ou de détruire mon fils, qui ne sont que deux personnes ; combien est-il déraisonnable que tu procèdes dans tes efforts pour venger le sang d'Amnon sur Absalom, dont la mort serait douloureuse pour toute la république d'Israël, tous ceux dont les yeux sont fixés sur lui comme l'héritier de la couronne, et un sage et vaillant, et personne aimable, malheureuse seulement dans ce seul acte de tuer Amnon, qui a été fait sur une haute provocation, et dont vous-même avez-vous donné l'occasion en permettant à Amnon de rester impuni ? Le roi parle comme celui qui est défectueuxPar ta parole, ta promesse et ton serment qui m'ont été donnés pour mon fils, tu te condamnes pour ne pas permettre la même équité envers ton propre fils. Il est vrai que le cas d'Absalom, nous l'avons observé, était bien différent de celui qu'elle avait supposé. Mais David était trop affecté par lui pour remarquer cette différence, et désirait plus qu'elle ne pouvait l'être d'appliquer à son propre fils le jugement favorable qu'il avait porté sur le sien.