Commentaire de Joseph Benson
2 Samuel 18:14-15
Je ne peux pas m'attarder ainsi avec toi, je ne dois pas perdre de temps à te disputer, jusqu'à ce que je laisse passer l'occasion. Et les a enfoncés dans le cœur d'Absalom, non dans la partie proprement dite, (car alors il serait mort immédiatement, et ses soldats n'auraient pas eu besoin de tomber sur lui comme ils l'ont fait plus tard, 2 Samuel 18:15 , ) mais au milieu de son corps, ce qui ne l'a pas tué tout de suite, mais il restait encore un peu de vie en lui. Dix jeunes hommes qui portaient l'armure de Joab qui se servaient de sa personne en tant que général de l'armée; frappa Absalom et le tuaSur l'ordre de Joab, qui jugea probablement qu'il ne pourrait y avoir de sécurité pour le roi, ni de paix pour le royaume, ni de sécurité pour lui-même, les amis de David et les autres sujets loyaux, ni pour aucun homme de bien, si Absalom était laissé vivre. Car il pensait que des gens inquiets, profondément engagés dans cette rébellion, saisiraient bientôt l'occasion de soulever de nouveaux troubles pour le mettre sur le trône, ce qu'Absalom serait tout prêt à encourager.
Par conséquent, sachant qu'il s'était rendu coupable de plusieurs crimes que la loi de Dieu rendait capitaux, notamment d'avoir commis l'inceste avec les concubines de son père et d'avoir suscité contre lui une rébellion contre nature, dans le dessein de lui ravir à la fois son royaume et sa vie ; Joab n'a pas fait comme David l'avait commandé, mais comme, il l'imaginait, il aurait dû le commander. « Ainsi est tombé, dit Delaney, ce cruel, ce meurtrier, ce parricide incestueux ! et avec lui, vingt mille de ses partisans rebelles. Tant de mal qu'un homme inquiet et intéressé peut faire dans son pays ! et tant de ruine que son ambition l'emporte ! Nous n'avons cependant pas l'intention, par ces observations, de plaider la justification de Joab dans l'acte de désobéissance directe aux ordres de son souverain, mais de laisser le lecteur se faire son propre jugement sur la question.