Commentaire de Joseph Benson
Actes 10:19-22
Tandis que Pierre réfléchissait à la vision, il méditait sur ce qu'il avait vu et entendu ; l'Esprit lui dit que Dieu, par son Esprit, a suggéré à son esprit, aussi manifestement que s'il avait chuchoté à son oreille, (comme il parlait à Samuel, 1 Samuel 9:15 ;) Voici trois hommes te cherchent; surgissent donc &c. Ne tardez pas, mais descendez vers ces hommes, et allez avec eux le voyage qu'ils vous proposeront ; ne doutant de rien Sans aucune hésitation ni scrupule à cause du fait que les messagers sont des Gentils, et venant de celui qui est aussi un Gentil. Car je les ai envoyésEt je t'ai montré que la grande distinction cérémonielle entre Juif et Gentil, pur et impur, doit maintenant être abolie. Et quand tu arriveras à comparer leur message avec ce que tu as vu maintenant, tu connaîtras facilement l'intention de cette vision, et l'usage que tu en fais pour ta propre direction. Combien progressivement Pierre s'est-il préparé à recevoir cette nouvelle exhortation de l'Esprit ! Ainsi Dieu a-t-il coutume de diriger progressivement ses enfants, leur donnant toujours la lumière pour l'heure présente.
Ensuite, Peter est descendu vers les hommes instantanément, avant qu'aucun message de leur part ne puisse l'atteindre. Et leur dit , pendant qu'ils restaient à la porte; Voici, je suis celui que vous cherchez, la personne que vous recherchez; quelle est la cause pour laquelle vous venez ? Pierre, ne sachant pas encore parfaitement où tout cela tendait, fait l'enquête la plus exacte. Et ils ont dit, Cornélius, &c. S'efforçant d'empêcher tout préjudice que Pierre pourrait avoir contre Corneille, à cause de son être un Gentil, ils l'informent : que les Juifs adoraient, et non les faux dieux des Gentils. 3° qu'il était de bonne réputation, même parmi les Juifs ; était réputé par eux comme un homme pieux et bon ; de sorte que ce ne serait pas un dénigrement pour lui d'aller vers lui. Et, 4ème, ce qui a dû être un argument irrésistible avec Pierre, qu'il avait été averti par un ange de l'envoyer chercher dans sa maison. Lorsque le commandement de Dieu est évident, son vrai peuple n'hésite pas à obéir.