Commentaire de Joseph Benson
Actes 10:3-6
Il a vu à un moment, semble-t-il, lorsqu'il était engagé dans une dévotion secrète; dans une vision Pas dans une transe, comme Pierre ; évidemment Φανερως, manifestement et clairement, afin de ne lui laisser, quoique non habitué à des choses de ce genre, aucune place pour soupçonner aucune imposition; vers la neuvième heure C'est-à-dire vers trois heures de l'après-midi, qui, étant l'heure du sacrifice du soir, fut choisie par lui comme un temps convenable pour sa dévotion ; un ange de Dieu Connu pour être tel par l'éclat de son visage et la manière dont il est entré en lui : et disant, Corneille l' appelant par son nom, pour indiquer l'attention particulière que Dieu a prise de lui. Et quand il l'a regardé Ατενισας αυτω,avoir fixé ses yeux sur lui ; il avait peur Et ce n'est pas étonnant, car les hommes les plus sages et les meilleurs ont été frappés de peur à l'apparition d'un messager extraordinaire du ciel ; et dit : Qu'y a-t-il, Seigneur ? Comme s'il avait dit : Qu'est-ce que cela peut signifier ? car les mots semblent être une exclamation soudaine et une prière à Dieu de le préserver et de lui faire savoir quel était le dessein d'une apparition si étonnante.
Et il (l'ange) dit : Tes prières et l'aumône dont elles ont été accompagnées ; sont montés pour un mémorial devant Dieu Bien plus agréable pour lui que l'encens le plus parfumé. Et quelqu'un oserait-il dire, alors, qu'il ne s'agissait que de péchés splendides ? ou qu'ils étaient une abomination devant Dieu ? Et pourtant il est certain, au sens chrétien, que Corneille était alors un incroyant. Il n'avait pas alors foi en Christ. Il est si certain que quiconque cherche la foi en Christ doit la rechercher dans la prière et en faisant du bien à tous les hommes. Et maintenant ajoute l'ange, puisque Dieu va te donner une preuve très singulière de son amour, en te découvrant des choses qu'il est de la plus haute importance que tu saches ; envoyer , par conséquent,à Joppé, et appelez un Simon, &c.; il te dira ce que tu dois faire. Deux choses ici sont remarquables et dignes d'une attention particulière : 1° Corneille est continuellement influencé par la crainte de Dieu ; à partir de ce principe, il prie et fait l'aumône ; est lui-même religieux et maintient la religion dans sa famille.
Et tout cela, il le fait de manière à y être accepté de Dieu. Néanmoins, il est maintenant nécessaire qu'il fasse quelque chose de plus ; il doit embrasser la religion chrétienne, Dieu l'ayant maintenant établie parmi les hommes. Non, il pourrait le faire s'il le voulait, et ce serait une amélioration de sa religion ; mais, il doit le faire, le faire est indispensable à son acceptation avec Dieu pour l'avenir. Celui qui avait cru à la promesse du Messie doit maintenant croire à l'accomplissement de cette promesse. Maintenant, Dieu ayant donné un autre récit concernant son Fils que ce qui avait été donné dans les prophéties de l'Ancien Testament, il exige que les hommes reçoivent ce récit lorsqu'il leur sera apporté ; et à moins qu'ils ne le fassent, ni leurs prières ni leurs aumônes ne peuvent plus monter en mémoire devant lui.
Les prières et les aumônes sont en effet toujours acceptées de la part de ceux qui croient en Dieu et le craignent, s'ils n'ont pas la possibilité d'en savoir plus. Mais avec ceux à qui l'évangile est prêché, il est nécessaire, pour l'acceptation de leurs personnes, de leurs prières et de leurs aumônes, qu'ils croient que Jésus est le Christ, et qu'ils se confient à lui seul pour l'acceptation. 2d, Bien que Corneille ait maintenant un ange du ciel qui lui parle, il ne doit cependant pas recevoir l'évangile du Christ de cet ange, ni qu'il lui dise ce qu'il doit faire, mais doit envoyer chercher Pierre pour l'informer.
Comme la première observation met un honneur remarquable à l'évangile, il en va de même pour le ministère de l'évangile. Ce n'était pas aux anges, mais aux saints, personnes entourées d'infirmité, que cette grâce a été donnée, de prêcher parmi les Gentils les richesses insondables du Christ , afin que l'excellence de la puissance soit de Dieu, et la dignité de l'institution du Christ prise en charge. Et comme c'était un honneur pour l'apôtre de prêcher ce qu'un ange ne pouvait pas, c'était un autre honneur qu'un ange fût envoyé du ciel exprès pour ordonner qu'on l'envoyât chercher. Remarquez, lecteur, réunir un ministre fidèle et un peuple de bonne volonté, est une œuvre digne d'un ange, et c'est pourquoi le plus grand des hommes devrait être heureux d'être employé.