Quelqu'un peut-il interdire l'eau, que ceux-ci ne soient pas baptisés , etc. Pierre, cédant à la force de l'évidence, pourtant contraire à ses anciens préjugés, pose cette question avec beaucoup de bienséance. Il ne dit pas : Ils ont le baptême de l'Esprit, donc ils n'ont pas besoin du baptême d'eau. Mais au contraire : s'ils ont reçu l'Esprit, alors baptisez-les d'eau. Avec quelle facilité cette question se décide-t-elle, si nous prenons la parole de Dieu pour guide ! Soit les hommes ont ravivé le Saint-Esprit, soit pas. S'ils ne l'ont pas fait, repentez - vous , dit Dieu, et soyez baptisés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. S'ils l'ont fait, s'ils sont déjà baptisés du Saint-Esprit, alors qui peut interdire l'eau ?Comme aucun des frères qui l'accompagnaient ne prétendit s'y opposer, il leur ordonna de se faire baptiser immédiatement ; choisissant de se servir du ministère de ses frères pour accomplir ce rite, plutôt que de le faire de ses propres mains, afin que par ce moyen l'expression de leur consentement puisse être plus explicite ; au nom du Seigneur qui implique le Père, qui l'a oint, et l'Esprit, avec lequel il a été oint à son office.

Mais comme ces Gentils avaient auparavant cru en Dieu le Père, et ne pouvaient que croire maintenant au Saint-Esprit, sous l'influence puissante duquel ils étaient en ce moment même, il y avait moins besoin de remarquer qu'ils étaient baptisés dans la croyance et profession des Trois sacrés ; bien que sans aucun doute les apôtres administraient généralement l'ordonnance sous la forme même que Christ lui-même avait prescrite.

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