Commentaire de Joseph Benson
Actes 15:12-18
Alors toute la multitude garda le silence N'ayant plus rien à objecter à ce qui avait été avancé ; et donna audience à Barnabas et à Paul qui confirmèrent le raisonnement de Pierre, en déclarant quels miracles Dieu avait opérés parmi les Gentils par leur ministère ; dont, le principal miracle était qu'il avait amplement conféré les dons du Saint-Esprit aux croyants païens, bien qu'ils fussent incirconcis. Après qu'ils eurent fini de parler, Jacques , fils d'Alphée, l'un des apôtres, réponditceux qui étaient pour soumettre les Gentils à la loi, en ajoutant, en supplément au raisonnement de Pierre, que les prophètes avaient prédit la conversion des Gentils ; de sorte que c'était toujours le dessein de Dieu de faire d'eux son peuple. Le passage auquel il fait appel, en le citant selon la lecture des soixante - dix , est Amos 9:11 ; où voir les notes. Il peut être ainsi paraphrasé : Après cela Après l'expiration de la dispensation juive ; Je retournerai Vers mon peuple en miséricorde ; et rebâtira le tabernacle, c'est-à-dire la maison ou la famille de David ; qui est tombéEst dans un état bas et dégradé : je le ferai en faisant sortir de sa postérité le Christ, qui érigera, sur les ruines de son tabernacle déchu, un royaume spirituel et éternel ; que le reste des hommes Et pas les Juifs seuls ; pourrait chercher après le Seigneur Après une connaissance avec lui, et les bénédictions qui en découlent; et tous les Gentils sur lesquels mon nom est invoqué ou qui seront appelés par mon nom ; qui sera mon peuple.
Jacques ajoute : toutes ses œuvres sont connues de DieuC'est ce que l'apôtre déduit de la prophétie elle-même et de son accomplissement. Et cette conversion des Gentils, lui étant connue de toute éternité, nous ne devons pas penser à une chose nouvelle ou étrange. C'est observable, il ne parle pas des œuvres de Dieu dans le monde naturel, (ce qui n'aurait été rien à ses fins actuelles) mais de ses dispenses envers les enfants des hommes. Or il ne pouvait les connaître, sans connaître les caractères et les actions de personnes particulières, sur une correspondance avec laquelle la sagesse et la bonté de ces dispensations sont fondées. Par exemple, il ne pouvait pas savoir comment il traiterait les idolâtres païens (qu'il appelait maintenant dans son église) sans savoir qu'il y aurait des idolâtres païens ; et pourtant c'était une chose purement contingente, une chose aussi dépendante de la liberté de l'esprit humain que nous pouvons l'imaginer.