Commentaire de Joseph Benson
Actes 15:28-29
Car il a semblé bon au Saint-Esprit, et , par conséquent, à nous. Cela peut inclure la décision que le Saint-Esprit avait donnée par sa descente sur Corneille et ses amis, mais semble exprimer plus directement la conscience que cette assemblée avait d'être guidée par ses influences sur leurs esprits dans la détermination actuelle. Il ne peut cependant pas être étendu à des conciles ecclésiastiques qui n'ont pas inspiré des apôtres à présider, comme c'était le cas ici. Pour ne pas vous imposer un fardeau plus lourd Ils font allusion au joug dont parle Actes 15:10. Autant ils étaient loin de se réjouir d'imposer aux églises de simples institutions humaines et inutiles, qu'ils craignaient d'enjoindre toute chose que Dieu n'avait pas exigée, et n'était pas calculée pour promouvoir la foi et la sainteté des nouveaux convertis ; que ces choses nécessaires Certaines des choses mentionnées ici sont d'obligation perpétuelle pour les chrétiens de toutes les nations et de tous les âges, et elles étaient toutes nécessaires pour la paix de l'église à ce moment-là, à savoir, pour éviter d'offenser les Juifs convertis, et pour promouvoir l'amour fraternel entre eux et les Gentils convertis.
Le premier d'entre eux, cependant, n'était pas nécessaire longtemps, et la direction le concernant a donc été abrogée par la suite par le même Esprit, comme nous le lisons dans la première épître aux Corinthiens. En ce qui concerne l'abstention de sang, au sujet de laquelle il y a eu beaucoup de controverse parmi les théologiens, nous pouvons en outre observer ici, qu'il n'a jamais été permis aux enfants de Dieu d'en manger depuis le commencement du monde. Car, 1er, d'Adam à Noé, aucun homme n'a mangé de chair du tout ; par conséquent, aucun homme n'a alors mangé de sang. 2d, lorsque Dieu permit à Noé et à sa postérité de manger de la chair, il leur interdit absolument de manger du sang ; et en conséquence celui-ci, avec les six autres préceptes de Noé, fut transmis de Noé à Moïse. 3°, Dieu a renouvelé cette interdiction par Moïse, qui n'a pas été abrogée depuis le temps de Moïse jusqu'à la venue de Christ. 4° Ni après son avènement, personne n'a osé abroger ce décret du Saint-Esprit, jusqu'à ce qu'il ait semblé bon à l'évêque de Rome de le faire, vers le milieu du huitième siècle. 5ème, à partir de ce moment,
Mais, 6ème, Dans toutes ces églises qui n'ont jamais reconnu l'autorité de l'évêque de Rome, il n'a jamais été permis de manger du sang, ni n'est-il permis à ce jour. C'est le fait clair ; que les hommes raisonnent aussi plausiblement qu'ils le souhaitent, d'un côté ou de l'autre. De quoi vous garder, vous ferez bienC'est-à-dire que vous trouverez une bénédiction. Cette douce manière de conclure était digne de la sagesse et de la bonté apostoliques. Mais combien de temps les conseils successifs, d'autorité inférieure, l'ont-ils transformé en un style d'anathème ! Des formes qui ont été l'occasion de consacrer quelques-unes des passions les plus diaboliques sous les noms les plus sacrés ; et, comme certaines armes de guerre mal ajustées, elles risquent fort de blesser la main d'où elles sont lancées. Le lecteur qui désire de plus amples renseignements au sujet de l'interdiction de manger du sang trouvera amplement satisfaction dans un excellent ouvrage du docteur Delaney, intitulé Révélation examinée avec candeur ; œuvre d'un grand mérite, quoique peu connue. Voir vol. 2. p. 18, etc.