Commentaire de Joseph Benson
Actes 17:4
Et certains d'entre eux croyaient que Bien que les arguments de Paul aient tous été retirés des Écritures, son discours n'a pas fait une impression sur les Juifs comme on aurait pu s'y attendre ; car seuls quelques-uns d'entre eux croyaient, et fréquentaient ou adhéraient à Paul et Silas. Des prosélytes religieux, en effet, une grande multitudese sont converties, parmi lesquelles de nombreuses femmes de la première distinction de la ville. Nos libres penseurs se piquent d'observer que les femmes sont plus religieuses que les hommes ; et cela, en complément à la fois de la religion et des bonnes manières, ils l'attribuent à la faiblesse de leur entendement. Et en effet, autant que la nature peut aller en imitant la religion en en faisant les actes extérieurs, ce tableau de la religion peut faire plus belle figure chez les femmes que chez les hommes, à la fois en raison de leurs passions plus tendres et de leur modestie, qui fera ces actions semblent plus avantageuses.
Mais dans le cas de la vraie religion, qui implique toujours de prendre la croix, surtout en temps de persécution, les femmes se trouvent naturellement sous un grand désavantage, car elles ont moins de courage que les hommes. Ainsi, le fait qu'ils embrassaient l'évangile dans de telles circonstances était une preuve plus forte de la puissance de Celui dont la force se perfectionne dans la faiblesse, car une plus grande assistance du Saint-Esprit leur était nécessaire pour surmonter leur peur naturelle.
C'est le récit de Luc du succès de l'évangile à Thessalonique : mais nous apprenons de Paul lui-même, ( 1 Thesaloniciens 1:9 ,) que des multitudes d'idolâtres crurent aussi, étant grandement frappés des miracles qu'il accomplit, et des miracles dons qu'il a conférés aux croyants. On peut donc supposer que lorsqu'il trouva les Juifs hostiles à sa doctrine, il quitta la synagogue et prêcha aux Gentils idolâtres, avec lesquels il eut un grand succès, à cause de son désintéressement, aussi bien que de ses miracles.
Car ni lui ni aucun de ses assistants, tout le temps qu'ils ont passé à Thessalonique, n'a pris la moindre récompense, soit en argent, soit en biens, des disciples ; mais travaillés de leurs mains, et par les bénéfices de leurs travaux se maintenaient, sans être une charge pour personne, 1 Thesaloniciens 2:9 . Aucun des Thessaloniciens ne pouvait donc se douter que Paul ou ses assistants étaient venus se moquer d'eux, en les convertissant à la foi chrétienne.