Commentaire de Joseph Benson
Actes 23:1-5
Et Paul, regardant avec sincérité le conseil à la barre duquel il était placé ; manifestant une bonne conscience par sa physionomie même; et de même attendant de voir si l'un d'eux était disposé à lui poser une question ; dit: Hommes et frères Bien que je sois amené devant vous comme un malfaiteur, pour être examiné et jugé par vous, j'ai le réconfort d'être conscient en moi-même que j'ai vécu en toute bonne conscience devant Dieu le Chercheur des cœurs; jusqu'à ce jour Quoi que les hommes puissent penser ou dire de moi. Il parle surtout du temps depuis qu'il est devenu chrétien. Car personne ne l'interrogeait sur ce qu'il avait été auparavant. Et pourtant, même dans son état non converti, bien qu'il fût dans l'erreur, il avait pourtant agi par conscience devant Dieu.Et le grand prêtre Ananias Conscient de son inimitié invétéré envers Paul, et des mesures qu'il avait ouvertement prises pour sa destruction, se croyant insulté par une déclaration si solennelle de son innocence ; ordonna à ceux qui se tenaient à côté de lui À la barre; le frapper sur la bouche Pour ce qu'il représentait comme une affirmation des plus insolentes ; ce qui a été fait en conséquence.
Alors dit Paul En étant emporté par un élan soudain et prophétique; Dieu , σε μελλει, est sur le point de te frapper, tu as blanchi le mur Beau dehors; plein de saleté et d'ordures à l'intérieur. Et on pourrait bien le nommer ainsi, non seulement parce qu'il a commis cet outrage en siégeant gravement au tribunal de justice, mais aussi parce qu'en même temps qu'il était haut dans l'estime des citoyens, il a cruellement escroqué les prêtres de leurs subsistance légale, de sorte que certains d'entre eux ont même péri par manque. Et Dieu le frappa remarquablement ; pendant environ cinq ans après cela, sa maison étant réduite en cendres, dans un tumulte commencé par son propre fils, il fut assiégé dans le palais royal ; où, s'étant caché dans un vieil aqueduc, il fut traîné et misérablement tué.Et ceux qui se tenaient là étant grandement offensés ; dit : Injures-tu le grand prêtre de Dieu Est-ce que toi qui prétends à tant de religion , prétends impie d'insulter la personne la plus sacrée de notre nation, et par conséquent du monde entier ? Alors Paul dit: Je ne veux pas, frères Ουκ ηδει οτι εστιν αρχιερευς, je ne savais pas , ou, je n'avais pas su; qu'il est le grand-prêtre, c'est -à -dire (comme beaucoup le comprennent), il n'a pas dit, dans le transport prophétique de son esprit, qu'Ananias était le grand-prêtre.
Mais il ne dit pas que le fait qu'il n'y ait pas fait allusion était dû à la puissance de l'Esprit venant sur lui, comme sachant qu'ils n'étaient pas capables de le supporter. Mais n'est-il pas plus probable que son affirmation positive ici était l'exacte vérité ; et qu'en fait, il ne savait pas qu'Ananias était le grand prêtre ? Car, comme l'observe à juste titre le Dr Macknight, « Tant les gouverneurs romains que les princes juifs avaient, depuis quelque temps déjà, été utilisés pour vendre la haute prêtrise au meilleur enchérisseur ; et quelquefois de destituer la personne en poste, afin qu'ils l'aient à revendre. C'est pourquoi, comme Paul n'était que récemment venu de Grèce, après cinq ans d'absence, on peut très bien supposer qu'il ignorait la dignité d'Ananias, bien qu'il le connaisse personnellement. On prétend, en effet, que par sa tenue et son siège au conseil, Paul aurait pu savoir qu'Ananias était le grand prêtre. Mais cela ne semble pas probable ; parce que, ayant regardé fermement le conseil à sa première entrée, il se serait, par une telle excuse, exposé au ridicule, si Ananias avait pu être connu pour être le grand prêtre, soit par son costume, soit par son siège. au conseil. »