Commentaire de Joseph Benson
Actes 25:9-12
Mais Festus, désireux de faire plaisir aux Juifs de s'en complaire par une action populaire, au début de son gouvernement ; pour gratifier les procureurs plutôt que le prisonnier, dans la mesure où il pouvait aller avec sécurité contre celui qui était un citoyen de Rome; répondit Paul : Veux-tu monter à Jérusalem et y être jugé ? Festus aurait pu commander ça sans demander à Paul. Mais Dieu renversa secrètement le tout, afin d'avoir l'occasion d'en appeler à Rome. Dans les temps de souffrance, la prudence du peuple du Seigneur est mise à l'épreuve ainsi que sa patience. Envoyés comme des brebis au milieu des loups, ils ont besoin d'être sages comme des serpents. Alors dit Paul Craignant l'attentat qui pourrait être fait sur sa vie dans son voyage, ou dans la ville elle-même ;Je me tiens au siège du jugement de César. Car toutes les cours des gouverneurs romains étaient tenues au nom de l'empereur, et par commission de lui ; où En tant que citoyen romain; Je dois être jugé Et j'insiste sur mon privilège d'y faire trancher ma cause ; Je n'ai fait aucun mal aux Juifs à quelque égard que ce soit ; comme tu le sais très bien, comme tu as dû le percevoir clairement par ce qui a été examiné aujourd'hui devant toi.
Ou, Festus pourrait savoir que Paul n'avait fait aucun mal aux Juifs, d'après la relation que Félix avait faite avec lui, ainsi que de ceux qui étaient présents avec Félix lorsque la cause de Paul a été entendue. Ainsi il convient très bien à ceux qui sont innocents de plaider leur innocence et d'insister ; c'est une dette que nous devons à notre propre réputation, non seulement de ne pas porter de faux témoignage contre nous-mêmes, mais de maintenir notre propre intégrité contre ceux qui portent de faux témoignages contre nous. Car si je suis un délinquant , &c. Si j'ai blessé les Juifs, et que ma faute soit telle que la loi mérite la mort, je ne demande aucune faveur ; Je refuse de ne pas mourir Mais j'accepterai volontiers le châtiment de mon iniquité. Mais siComme je le sais dans ma propre conscience, et comme toi, d'après le cours de cette épreuve, tu as la plus grande raison de croire ; il n'y a aucune de ces choses, c'est-à-dire que ces choses, dont ils m'accusent, n'ont pas eu d'existence, et que leurs accusations procèdent de la méchanceté et sont fondées sur le mensonge ; aucun homme ne peut me livrer à eux ni ne peut, sans injustice palpable.
Il s'exprime modestement, mais son sens est : Tu ne peux pas me livrer à eux ; c'est l'affaire d'un gouverneur, autant de protéger les innocents que de punir les coupables. J'en appelle à César Ce que tout citoyen romain pourrait faire avant que la sentence ne soit prononcée. Puis Festus, lorsqu'il eut conféré avec le concile. Il était d'usage qu'un nombre considérable de personnes de distinction assistaient les gouverneurs romains dans les provinces. Ceux-ci constituaient une sorte de conseil, avec qui ils conseillaient fréquemment ; répondit Après avoir appelé le prisonnier; As-tu fait appel à César ? tu iras à CésarPour quelque désir que je sois d'obliger les gens de ma province, je ne me permettrai jamais, en aucune occasion, de violer les privilèges d'un citoyen romain. Festus donna donc l'ordre convenable de le conduire à Rome le plus tôt possible, afin qu'il pût y être présenté devant l'empereur lui-même ; et, pendant ce temps, Paul fut renvoyé dans sa prison, et ses accusateurs retournèrent à Jérusalem une seconde fois, avec la mortification de n'avoir pu accomplir leur dessein contre lui.