Alors alla le capitaine avec les officiers Par la direction du sanhédrim; et les a amenés Ου μετα βιας, non par violence; car ils craignaient le peuple, de peur qu'ils n'eussent offert quelque violence en leur présence ; ils auraient dû être lapidés. Le peuple était si bien persuadé qu'une puissance divine accompagnait les apôtres, qu'ils tenaient leur personne pour sacrée, et n'auraient porté contre eux aucune attaque ouverte. « Cela peut sembler un changement surprenant dans le peuple, compte tenu de l'ardeur avec laquelle ils ont demandé que le Christ soit crucifié. Mais il est extrêmement probable que, voyant la grande puissance qui opérait dans les apôtres, ils pourraient espérer obtenir la délivrance temporelle par leurs moyens (voir Actes 1:6,) dont ils étaient si friands ; et une déception dans leur espérance qui avait transformé leurs hosannas [adressées au Christ] en un cri : Crucifie-le, crucifie-le. Et quand ils les eurent apportés, car les apôtres ne firent aucune opposition, mais obéirent volontiers et joyeusement à l'appel, afin qu'ils puissent répéter leur témoignage à leur divin Maître, en présence des dirigeants ; ils les présentent au conseil pour leur examen.

Nous pouvons penser, si Dieu a voulu que les apôtres soient ainsi saisis et amenés devant le sanhédrim une seconde fois, pourquoi ont-ils été sauvés de leur premier emprisonnement ? Mais cela avait pour but d'humilier l'orgueil et d'arrêter la fureur de ces leurs persécuteurs. Et le grand-prêtre distinguant Pierre et Jean, qui avaient été si récemment interrogés devant le concile ; leur demanda Comme la bouche de la cour; en disant : Ne vous avons-nous pas strictement commandé vous deux en particulier, et ainsi, en effet, tout le reste de votre société, et sous peine de notre plus grand déplaisir ; que tu ne devrais pas enseigner en ce nomMais vous avez désobéi à nos commandements et vous continuez à prêcher, non seulement sans notre autorisation, mais contre notre ordre exprès. Voyez la pauvre ruse des ennemis de l'évangile ! Ils font des lois et des interdits à leur gré, que ceux qui obéissent à Dieu ne peuvent que briser, et puis ils en profitent pour blâmer et punir les innocents comme coupables. Et voici, tu as rempli Jérusalem de ta doctrine Ta fausse et pernicieuse doctrine, et par là tu as troublé la paix publique ; et j'ai l'intention d'apporter le sang de cet homme sur nous Une expression astucieuse et odieuse.

Les apôtres ne voulaient accuser personne ; ils ont simplement déclaré la vérité nue. Ainsi ces dirigeants les accusèrent non seulement de contumace et d'outrage à la cour, mais de sédition et de faction, et de complot visant à dresser le peuple contre eux, pour avoir persécuté, même à mort, non seulement si innocent, mais si bon et un grand homme comme ce Jésus.

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