Commentaire de Joseph Benson
Actes 8:29-31
Alors l'Esprit Par cette suggestion secrète que les personnes inspirées pouvaient distinguer avec certitude comme révélation divine ; dit à Philippe : Approche-toi, maintenant Philippe connaîtra la raison de son envoi dans un désert ; joins-toi à ce char Entre en conversation avec la personne qui y est assise, sans craindre de l'offenser, ni de t'exposer à aucun inconvénient. Et Philippe courut vers lui Monta au char; et l'entendit lireCar il lisait à haute voix, à la fois pour que son esprit soit plus profondément impressionné par ce qu'il lisait, et que ses serviteurs, qui étaient proches, puissent en tirer quelque profit. Et Philippe, connaissant bien les Saintes Écritures, s'aperçut bientôt que le livre dans lequel il lisait était celui du prophète Isaïe, et que le passage qu'il lisait lui donnerait une occasion très appropriée d'entrer en discussion avec lui au sujet du Christ, et lui livrant ce message évangélique dont il était chargé. Il saisit donc l'occasion de commencer la conversation à partir de cette circonstance, en disant à l'eunuque : Comprends-tu ce que tu lis ? Cette question que Philippe lui posa, non par reproche, mais dans le dessein de lui offrir son service et de le conduire à la véritable connaissance de l'importante prophétie qui attirait maintenant son attention.
Observez, ce que nous lisons et entendons de la parole de Dieu, cela nous concerne fortement à comprendre ; surtout ce que nous lisons et entendons concernant Christ ; et c'est pourquoi nous devons souvent nous demander si nous le comprenons ou non. Philip n'a pas parlé de la météo, des nouvelles ou autres. En parlant au nom de Dieu, nous pouvons fréquemment en venir à bout sans circonlocution. Et il dit : Comment puis-je L'eunuque était si loin d'être offensé par la liberté que Philippe avait prise, qu'il répondit avec douceur et respect : Comment devrais-je comprendre des oracles aussi obscurs que ceux-ci, à moins qu'un homme ne me guideA moins que quelqu'un, mieux au courant que moi de leur contenu, n'y jette cette lumière dont moi, qui suis si étranger aux affaires juives, je dois nécessairement être dépourvu. Et il pria Philippe de monter et de s'asseoir avec lui, déduisant de la question qu'il posa, qu'il connaissait mieux ces choses que lui-même. Nous voyons ici un exemple remarquable de la providence et de la grâce de Dieu.
Ce grand homme avait été à Jérusalem, où les apôtres prêchaient la foi chrétienne, et des multitudes la professaient, et pourtant là il n'y avait prêté aucune attention, et n'avait fait aucune enquête après cela ; il semble même qu'il l'ait méprisé et lui ait tourné le dos. Pourtant la grâce de Dieu le poursuit, l'atteint dans le désert, et là le convertit. Ainsi Dieu se retrouve souvent parmi ceux qui ne le cherchaient pas !