Commentaire de Joseph Benson
Actes 8:34-35
L'eunuque dit : De qui parle le prophète, il pose une question très importante, une question qu'il faut résoudre pour comprendre la prophétie ; de lui - même Le prophète parle - t - il ainsi de lui -même, dans l'attente d'être traité comme les autres prophètes l'ont été ? ou, en parle-t-il d' un autre homme dans son propre âge, ou dans un certain âge à venir ? Bien que les Juifs modernes ne permettent pas qu'on parle du Messie, pourtant leurs anciens docteurs l'ont interprété de lui ; et, peut-être, l'eunuque le savait, et comprit en partie la prophétie, et ne proposa cette question que pour s'inspirer du discours avec Philippe. Puis Philippe sans doute, adorant secrètement la divine providence, en lui donnant une si belle occasion ; a ouvert la boucheAvec un air de solennité, proportionné à l'importance de ce qu'il avait à dire ; et a commencé à la même écriture dans laquelle Christ a été si clairement décrit; et lui prêcha Jésus ευηγγελισατο αυτω τον Ιησουν, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus , dont, non seulement Isaïe, mais tant d'autres prophètes avaient parlé.
Et après lui avoir présenté les prédictions consignées dans les Écritures concernant le Messie, il a sans aucun doute témoigné de leur accomplissement glorieux en Jésus de Nazareth, et lui a donné l'histoire de ces faits extraordinaires qui s'étaient récemment produits, en confirmation de l'évangile qu'il a enseigné. Son noble auditeur, en attendant, nous avons lieu de le croire, écouta attentivement ; et, semble-t-il, pas en vain. Car bien qu'il n'ait vu aucun miracle s'accomplir, preuve de la vérité de la doctrine de Philippe, il a trouvé une telle lumière pénétrant dans son esprit de la vue qui lui était donnée des prophéties, et une telle conviction intérieure forgée dans son esprit par l'influence divine, qu'il est devenu un converti sincère à l'Évangile.