Commentaire de Joseph Benson
Actes 8:36,37
Et pendant qu'ils continuaient leur chemin, discutant ensemble de la personne et des souffrances du Christ, et de la méthode de salut par lui ; ils arrivèrent à une certaine eau Car même les circonstances du voyage étaient sous la direction de Dieu ; et l'eunuque, ayant appris quel était le rite d'initiation que le grand Prophète et Souverain de l'Église avait établi, et étant disposé à saisir la première occasion offerte par la Providence de se rendre au Christ et d'être reçu dans le nombre de son peuple; dit : Voici l'eau ; qu'est-ce qui m'empêche d'être baptisé ?Pourquoi ne devrais-je pas, à partir de cette heure, devenir membre de la communauté chrétienne ? Il avait probablement été circoncis ; autrement Corneille n'aurait pas été les prémices des Gentils. Remarquez, lecteur, dans la consécration solennelle de nous-mêmes à Dieu, qu'il est bon de se hâter et de ne pas tarder, car le temps présent est le meilleur. Ainsi le psalmiste, je me suis hâté et j'ai tardé à ne pas garder tes commandements, Psaume 119:60 ; et ainsi l'eunuque ici : il craignait que les bonnes affections travaillant maintenant en lui ne faiblissent ; et c'est pourquoi il désirait immédiatement lier son âme avec les liens baptismaux au Seigneur, afin qu'il pût régler l'affaire en bonne et due forme.
Et Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, tu peux, c'est-à-dire si tu crois cette doctrine que je t'ai prêchée au sujet de Jésus ; si tu reçois les annales que Dieu a données à son sujet, et si tu mets sur ton sceau que c'est vrai ; si non seulement tu agrées aux vérités de l'Évangile dans ta compréhension, mais embrasses les bénédictions de l'Évangile dans tes affections, et consentes dans ta volonté à obéir aux préceptes de l'Évangile ; si tu crois vraiment de ton coeur à la justice , tu es par cette foi uni à Christ, et tu peux, par le baptême, être uni à son église. Et il répondit : Je crois que Jésus-Christ que tu m'as maintenant prêché ; est le Fils de DieuEt le Messie promis, qui devait être envoyé dans le monde pour le salut des pécheurs perdus. Il était devant un adorateur du vrai Dieu, de sorte que tout ce qu'il avait maintenant à faire, pour être un vrai chrétien, était ainsi de recevoir le Christ Jésus le Seigneur. Dans de nombreuses copies et versions anciennes, ce verset est omis ; (Voir le Dr Mill sur place.) "Néanmoins", dit Beza,
« À Dieu ne plaise que je pense qu'il devrait être radié, puisqu'il contient une telle confession de foi qu'aux temps apostoliques on exigeait de l'adulte, pour qu'il soit admis au baptême. » En admettant qu'elle soit authentique, elle prouve pleinement que Philippe avait ouvert à l'eunuque la doctrine de la divinité du Christ ; et en effet, s'il ne l'avait pas fait, il devait lui avoir donné un compte rendu très imparfait de l'évangile.