Commentaire de Joseph Benson
Apocalypse 10:3-4
Et il cria d'une voix forte En prononçant les mots enregistrés Apocalypse 10:6 ; comme quand un lion rugit D'une voix forte et terrible, comme le rugissement d'un lion, signifiant, certains pensent, que l'évangile serait ouvertement, résolument et efficacement prêché et publié, afin d'effectuer la réforme ultérieure de l'église à partir de les erreurs et les superstitions qui l'avaient maintenant répandue. Et quand il eut crié Ou, pendant qu'il pleurait, sept tonnerres firent entendre leurs voix En sons distincts et audibles, l'un après l'autre, comme des nuages du ciel, et forts comme le tonnerre. Sans aucun doute, ceux qui prononçaient ces paroles étaient de glorieuses puissances célestes. Et quand les sept tonnerres avaient fait entendre leurs voixAyant compris les choses qu'ils exprimaient; J'étais sur le point d'écrire Pour enregistrer ce qu'ils disaient. Et j'entendis du ciel une voix sans doute de celui qui lui avait d'abord commandé d'écrire, et qui lui ordonne bientôt de prendre le livre, à savoir, Jésus-Christ, disant : Scellez les choses que les sept tonnerres ont prononcées, et ne les écrivez pas. Ce sont les seules choses, de tout ce qu'il a entendu, qu'il lui est commandé de garder le secret.
Ainsi, certaines choses particulièrement secrètes furent révélées au bien-aimé Jean, en plus de toutes les choses secrètes écrites dans ce livre. Et comme nous ne connaissons pas les sujets des sept tonnerres, nous ne pouvons pas non plus connaître les raisons de les supprimer. Vitringa en effet, par ces sept tonnerres, entend les sept grandes croisades, ou expéditions des chrétiens d'Occident pour la conquête de la Terre Sainte, et Daubuz les sept royaumes qui reçurent et instituèrent la réforme protestante par la loi. Sur quoi le Dr Apthorp observe ce qui suit : « De même que le ciel signifie la station du pouvoir suprême visible, qui est le ciel politique, de même le tonnerre est la voix et la proclamation de cette autorité et de ce pouvoir, et de sa volonté et de ses lois, impliquant l'obéissance des sujets, et enfin surmonter toute opposition. Les tonnerres sont les symboles des pouvoirs suprêmes, qui ont établi la Réforme dans leurs domaines respectifs. Mais, comme le fait remarquer l'évêque Newton, « N'est-il pas plutôt vanité et présomption que sagesse et connaissance de prétendre deviner ce qu'ils sont alors que le Saint-Esprit les a volontairement cachés ? Qu'il suffise que nous connaissions tout le contenu du livre ouvert et du serment de l'ange.