Il mettra aussi sa face pour entrer avec la force de tout son royaume Ou plutôt, Il mettra aussi sa face pour entrer, par la force, dans tout le royaume: et les hommes droits avec lui; ainsi fera-t-il. Si cette traduction est correcte, ceux qui sont droits ici sont les Juifs qui ont marché sous ses bannières, et sont ainsi dénommés pour les distinguer des autres soldats idolâtres. Mais la LXX. lis, ευθεια παντα μετ ' αυτου ποιησει, il arrangera toutes choses , ou droit , ou passera un accord avec lui, c'est-à-dire avec Ptolémée. Donc aussi la Vulgate. Antiochus se serait emparé du royaume d'Égypte par la force ; mais craignant, selon Appien, s'il le faisait, d'amener les Romains sur lui, il jugea qu'il valait mieux procéder par stratagème et poursuivre ses desseins par traité plutôt que par les armes. Il proposa donc un mariage entre sa propre fille Cléopâtre et le roi Ptolémée, maintenant âgé de seize ans, à consommer lorsqu'ils seraient majeurs ; laquelle offre, faite par Eucles de Rhodes, a été acceptée, et un contrat entièrement convenu entre eux.

Ainsi le texte, Et il lui donnera la fille des femmes Sa fille, ainsi appelée, comme étant l'une des femmes les plus éminentes et les plus belles. Lui-même la conduisit ensuite à Raphia, où ils se marièrent ; et donna en dot avec elle les provinces de Cœlosyrie et de Palestine, à condition que les revenus soient également partagés entre les deux rois. Tout cela, il l'a fait avec une intention frauduleuse, la corrompant ou la corrompre , et l'amenant à trahir les intérêts de son mari envers son père. Mais ses desseins n'ont pas eu d'effet : car il est dit ici, elle ne se tiendra pas de sa part, ni être pour luiPtolémée et ses généraux connaissaient les artifices d'Antiochus et se tenaient donc sur leurs gardes ; et Cléopâtre elle-même affecta plus la cause de son mari que celle de son père, de sorte que, comme le raconte Tite-Live, (lib. xxxvii, cap. 3), elle se joignit à son mari dans une ambassade auprès des Romains, pour les féliciter de leurs victoires. sur son père, et de les exhorter, après l'avoir expulsé de Grèce, à poursuivre la guerre en Asie, les assurant, en même temps, que le roi et la reine d'Égypte obéiraient volontiers aux ordres du sénat.

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