Et il vint vers le bélier qui avait deux cornes , &c. « Le bélier avait auparavant poussé vers l'ouest , et les Perses, sous le règne de Darius Hystaspes et Xerxès, s'étaient précipités avec de grandes armées en Grèce ; mais maintenant les Grecs, en retour, portaient leurs armes en Asie, et la bouc envahissait le bélier qui l'avait envahi. Et il vint vers le bélier, etc., que j'avais vu debout devant le fleuve, et courut vers lui dans la fureur de sa puissance. On peut difficilement lire ces mots sans avoir une image de l'armée de Darius debout et gardant la rivière Granicus, et d'Alexandre de l'autre côté, avec ses forces plongeant, nageant à travers le ruisseau et se précipitant sur l'ennemi avec tout le feu et la fureur. que l'on peut imaginer.Et je l'ai vu s'approcher du bélier . Et il fut ému de colère contre lui Pour les cruautés que les Perses avaient exercées envers les Grecs ; et pour la tentative de Darius de corrompre tantôt ses soldats pour le trahir, et tantôt ses amis pour le détruire : afin qu'il n'écoute pas les offres de paix les plus avantageuses, mais déterminé à poursuivre le roi perse, non comme un ennemi généreux et noble , mais comme empoisonneur et meurtrier, jusqu'à la mort qu'il méritait.

Et frappa le bélier, et brisa ses deux cornes. Il soumit la Perse et la Médie, avec d'autres provinces et royaumes de l'empire perse ; et il est remarquable qu'en Perse il pilla et brûla barbare la ville royale de Persépolis, la capitale de l'empire ; et dans les médias, Darius a été saisi et fait prisonnier par certains de ses propres sujets perfides, qui peu de temps après l'ont ignoblement assassiné. Et il n'y avait aucune puissance dans le bélier pour se tenir devant lui , &c. Il a vaincu partout où il est venu ; mis en déroute toutes les forces, pris toutes les villes et châteaux, et entièrement subverti et ruiné l'empire perse. Et il n'y avait personne qui pouvait délivrer le bélier de sa mainMême ses nombreuses armées ne purent défendre le roi de Perse, bien que ses forces à la bataille d'Issus s'élevèrent à 600 000 hommes, et à celle d'Arbela, à 10 ou 1 100 000, tandis que le nombre total d'Alexandre n'était pas plus de 47 000 en soit l'engagement. l'évêque Newton.

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