Pour qui peut manger , &c. Pour la vérité, vous pouvez vous fier à mon expérience : car qui peut plus librement et pleinement profiter du confort de cette vie que moi ? Ou qui d'autre peut se hâter plus que moi ? Qui peut les poursuivre avec plus de diligence, les obtenir avec plus d'empressement, ou les embrasser avec plus d'avidité ? Et pourtant, (comme ses paroles l'impliquent), je n'ai pas eu de réconfort dans ces choses jusqu'à ce qu'il plaise à Dieu de me le donner ; jusqu'à ce qu'il m'ait donné la grâce de voir et de considérer qu'ils étaient ses dons, de reconnaître sa bonté en me les accordant, et de les utiliser et d'en profiter avec prudence et modération selon sa volonté, ne cherchant pas mon bonheur en eux, ou en aucun créatures, mais en lui-même, avant toutes créatures.

Car ce verset est évidemment ajouté pour confirmer, d'après sa propre expérience, ce qu'il a dit dans le verset précédent : et assurément l'expérience de personne, dans un tel cas, n'a jamais été plus grande ; aucun homme n'a jamais été un juge plus capable en ces matières : aucun ne pouvait avoir plus de conforts de créatures, ou s'adonner davantage à la jouissance d'eux, ou les améliorer avec un meilleur avantage que lui ; et c'est pourquoi il pouvait mieux dire quel était le plus grand bien qu'on pouvait trouver en eux, et s'ils étaient capables d'eux-mêmes, sans le don spécial de Dieu, de donner satisfaction à un homme.

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