Si un homme engendre cent enfants Très nombreux, à qui il entend léguer ses biens ; et vivre de nombreuses années, ce qui est la chose principale qu'il désire, et qui lui donne l'occasion d'augmenter considérablement son domaine ; et que son âme ne soit pas remplie de bien s'il n'a pas un esprit satisfait et une jouissance confortable de son domaine ; et aussi n'avoir pas de sépulture Et si, après sa mort, il n'en a pas, ou une sépulture moyenne et déshonorante, parce que sa conduite sordide et cupide l'a rendu odieux et méprisable à tous, ses enfants et héritiers non par toutes sortes d'hommes jugés indignes de tout témoignage d'honneur, soit dans sa vie, soit après sa mort : je dis, une naissance prématurée vaut mieux que luiQui, comme il n'a jamais apprécié le confort, n'a donc jamais ressenti les calamités de la vie. Car , ou plutôt, bien que, il L'avorté ; de qui seule cette clause, Il n'a pas vu le soleil , ( Ecclésiaste 6:5 ,) est vraie; entre avec vanité Entre dans le monde sans but, sans aucun confort ni avantage, ce qui est aussi, dans une large mesure, le cas de la personne cupide mentionnée ici ; et s'en va dans les ténèbres. Meurt dans l'obscurité, sans aucune observation ou considération des hommes ; et son nom sera couvert de ténèbres Sera rapidement et complètement oublié.

De plus, il n'a rien su. Il n'a eu aucune connaissance, aucun sens ou expérience d'aucune chose, qu'elle soit bonne ou mauvaise ; celle-ci , à savoir la naissance prématurée, a plus de repos que l'autre parce qu'elle est libre de toutes ces contraintes et vexations auxquelles l'homme cupide est longtemps exposé. Oui, bien qu'il vive mille ans où il semble avoir un privilège au-dessus d'une naissance prématurée ; pourtant il n'y a vu aucun bien, il n'y a trouvé que peu ou pas de confort, et, par conséquent, une longue vie est plutôt une malédiction qu'une bénédiction pour lui. Ne pas tous Qu'ils soient nés avant leur temps ou en temps voulu, que leur vie soit longue ou courte ; aller à un endroitÀ la tombe! Et ainsi, au bout de peu de temps, tous se ressemblent, quant à cette vie, dont lui seul parle ici : et quant à l'autre vie, la condition de l'homme cupide, s'il meurt impénitent, et donc non pardonné et non renouvelé, est infiniment pire que celle d'une naissance prématurée.

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