Commentaire de Joseph Benson
Ecclésiaste 7:21,22
Ne prends pas garde à toutes les paroles qui sont prononcées à savoir, à ton sujet ou contre toi. Ne les observez pas sévèrement, ne les examinez pas strictement, ne les écoutez pas pour les entendre, comme beaucoup de personnes par curiosité ont l'habitude de le faire. Sous ce genre de délits qui sont les plus fréquents, à savoir ceux de la langue, il semble comprendre toutes les blessures que nous souffrons des autres, et nous conseille de ne pas les examiner trop rigidement, ni de les ressentir trop profondément, mais plutôt de négliger et les oublier. De peur que tu n'entendes ton serviteur te maudire, ce qui te vexerait et t'affligerait, et pourrait peut-être t'inciter à le traiter avec sévérité, sinon avec vengeance et cruauté. Pour souvent aussi ton cœur ton esprit ou la conscience, Omniscient ours toi témoin;que toi-même, soit à cause d'une grande provocation et d'une passion soudaine, soit peut-être à la suite d'une simple erreur ou d'un faux rapport, tu as maudit les autres , tu les as blâmés injustement, et tu leur as dit du mal, sinon voulu du mal.
Si donc ton serviteur, ou tout autre, agit ainsi envers toi, tu n'es payé qu'en ta propre monnaie. Remarquez, lecteur, quand un affront ou un préjudice nous est fait, il est opportun d'examiner nos consciences si nous n'avons pas fait la même chose, ou aussi mal, à d'autres : et si, après réflexion, nous trouvons que nous avons fait, nous devons prendre que occasion de renouveler notre repentir pour elle, doit justifier Dieu, et s'en servir pour nuancer nos propres ressentiments. Si nous sommes vraiment mécontents et peinés contre nous-mêmes pour avoir blâmé et médisé les autres, nous serons moins en colère contre les autres pour nous avoir blâmés et mécontents. Nous devons faire preuve de toute douceur envers tous les hommes, parce que nous-mêmes étions autrefois insensés, Tite 3:2 .