Commentaire de Joseph Benson
Ésaïe 3:6-8
Un homme s'emparera de son frère De son parent, ami ou voisin. S'emparer d'un autre implique de demander son aide ; voir Ésaïe 4:1 ; Zacharie 8:23 ; disant : Tu as des vêtements. Nous sommes complètement défaits, et nous n'avons ni nourriture ni vêtement ; mais il te reste quelque chose pour soutenir la dignité que nous t'offrons ; sois notre maître
Et nous te serons soumis. On tient pour acquis qu'il n'y aurait aucun moyen de redresser tous ces griefs, et de remettre les choses en ordre, que par de bons magistrats, qui devraient être investis du pouvoir d'un commun accord, et exercer ce pouvoir pour le bien de la communauté ; et que cette ruine soit sous ta main A savoir, pour la guérir. En ce jour-là, il jurera de montrer qu'il était résolu. Hébreu, il lèvera , c'est-à-dire sa main, qui était le geste habituel pour jurer ; Je ne serai pas un guérisseur Un réparateur des ruines de l'État ; car dans ma maison il n'y a ni pain ni vêtementJe n'ai pas de provisions suffisantes, ni de nourriture ni de vêtements, pour ma propre famille ; beaucoup moins, comme vous le supposez faussement, pour l'acquittement d'une si haute confiance.
Car Jérusalem est ruinée L'affaire est désespérée, et un soulagement passé : il ne servira à rien d'essayer d'en offrir ; parce que leur langue et leurs actions sont contre le Seigneur, ils ont enfreint la loi de Dieu en paroles et en actes, et cela au mépris de son autorité et au mépris de sa justice. Leur langue était contre le Seigneur, car ils contredisaient ses prophètes, et leurs actions étaient contre lui, car ils agissaient comme ils parlaient ; pour provoquer les yeux de sa gloire De sa glorieuse majesté, qu'ils doivent révérer et adorer ; les yeux qui voient tout de celui qui a des yeux plus purs que pour contempler l'iniquité, à moins qu'avec horreur.