Commentaire de Joseph Benson
Ésaïe 48:17-19
Je suis le Seigneur, qui t'enseigne à profiter, qui de temps en temps t'a fait connaître toutes les doctrines nécessaires et utiles, qui, si elles étaient observées par toi, t'auraient été infiniment utiles, tant pour cette vie que pour celle à venir ; de sorte que ce n'est pas ma faute, mais la tienne, si tu n'en profites pas : ce qui te conduit , &c. Qui te met au courant de ton devoir dans toutes les affaires de ta vie, afin que tu ne puisses pas prétendre l'ignorance. que tu avais écouté , &c. Cet échec n'a pas été de ma part, mais de la tienne : je t'ai donné mes conseils et mes commandements, mais tu les as négligés et désobéi, et cela à ton grand désavantage. Concernant de tels souhaits, lorsqu'ils sont attribués à Dieu, voir la note sur Deutéronome 5:29 ;Deutéronome 32:29 , et surtout sur Psaume 81:13 .
Alors ta paix avait été comme un fleuve Qui coule agréablement, fortement, abondamment et constamment. Tu aurais dû jouir d'une série de miséricordes, l'une se succédant continuellement, comme les eaux d'un fleuve, qui durent toujours, et non comme les eaux d'une inondation de terre, qui s'en vont bientôt ; et ta justice Le fruit de ta justice, ta paix et ta prospérité; comme les vagues de la mer Innombrables et abondantes. Ou le sens peut être, Tu aurais été aussi remarquable pour la vertu et la sainteté que pour la paix et le bonheur. Ta semence aussi avait été comme le sable, à savoir, pour la multitude, selon ma promesse faite à Abraham ; tandis que maintenant, pour tes péchés, j'ai considérablement diminué ton nombre par des invasions, des captivités et d'autres jugements.Son nom Le nom de ta semence, ou progéniture, mentionné dans les clauses précédentes ; n'aurait pas dû être retranché Comme maintenant il l'a été dans une grande mesure, à savoir, de la terre d'Israël, qui est soit désolée, soit habitée par des étrangers; ni détruit de devant moi, ni hors de ma vue , du lieu de ma présence et de ma résidence spéciales.