Vous tous, bêtes des champs, venez dévorer« Ici, dit Mgr Lowth, commence manifestement une nouvelle section. Le prophète, dans les chapitres précédents, ayant réconforté les fidèles avec de nombreuses grandes promesses de la faveur de Dieu à leur accorder, dans la restauration de leur état de ruine, et de l'agrandissement de son église par l'admission des Gentils, ici, tout à coup, fait une transition vers la partie la plus désagréable de la perspective, et à une vive réprimande des méchants et des incroyants, et en particulier des gouverneurs et des enseignants négligents et infidèles, des idolâtres et des hypocrites, qui tireraient encore ses jugements sur la nation ; ayant probablement en vue la destruction de leur ville et de leur régime politique par les Chaldéens, et peut-être par les Romains. Vitringa, cependant, pense que les ennemis de l'Église chrétienne peuvent être signalés ici, tels que les Goths, les Vandales, les Turcs et autres, qui a commis de grandes dévastations sur elle après qu'elle ait décliné de la première foi, et est devenue extrêmement corrompue ; comme cela est particulièrement spécifié dans les versets suivants.

Il semble très évident qu'il s'agit d'une prédiction, soit de la destruction d'Israël, soit de celle de l'Église chrétienne déchue, par leurs ennemis cruels, qui sont souvent représentés dans les Écritures sous l'emblème de bêtes voraces. Ainsi Jérémie 12:7 , j'ai abandonné ma maison, j'ai déserté mon héritage; J'ai livré la bien-aimée de mon âme entre les mains de ses ennemis. Venez, rassemblez toutes les bêtes des champs, venez dévorer.

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