Commentaire de Joseph Benson
Ésaïe 66:6
Une voix de bruit de la ville , &c. C'est l'expression d'une extase prophétique, dans laquelle le prophète entend le bruit de la ruine de la ville et du temple résonner à ses oreilles. Cette voix de bruit ne vient pas seulement de la ville, mais du temple, où ces formalistes s'étaient tant glorifiés et reposaient tant de confiance. Il y a un bruit de soldats qui tuent, et de pauvres gens qui crient ou crient. Une voix du Seigneur Pas dans le tonnerre, qu'on appelle parfois la voix du Seigneur, mais qui récompense ses ennemis Ainsi il exprime la destruction des Juifs par les armées romaines, comme une chose à ce moment-là faire. Certains pensent que cette prophétie s'est accomplie, en partie au moins, dans les prodiges qui, selon Josèphe, dans son histoire des guerres juives, (lib. 7. cap. 12,) ont précédé la destruction de Jérusalem : que la porte orientale de la temple, qui était d'airain massif et très lourd, et était à peine fermé en un soir par vingt hommes, et était attaché par de solides barres et boulons, a été vu, à la sixième heure de la nuit, ouvert de lui-même, et pouvait à peine refermer : qu'avant le coucher du soleil, on vit sur tout le pays des chars et des armées combattant dans les nuées, et assiégeant les villes ; qu'à la fête de la Pentecôte, alors que les prêtres entraient de nuit dans le temple intérieur , comme d'habitude, pour assister à leur service, ils entendirent d'abord un mouvement et un bruit, puis une voix, comme d'une multitude, disant :Partons d'ici ; et, ce qu'il considère comme le plus terrible de tous, ce Jésus, le fils d'Ananus, un paysan ordinaire, quatre ans avant le début de la guerre, et quand la ville était en paix et en abondance, est venu à la fête des tabernacles, et courut en criant dans les rues jour et nuit, Une voix de l'orient, une voix de l'occident, une voix des quatre vents, une voix contre Jérusalem et le temple, une voix contre les époux et les épouses, une voix contre tout le peuple. Les magistrats s'efforcèrent par des coups et des tortures de le retenir ; mais il cria toujours d'une voix lugubre : Malheur, malheur à Jérusalem ! This he continued to do for seven years and five months together, and especially at the great festivals; and he neither grew hoarse nor was tired, but went about the walls and cried with a loud voice, Wo, wo to the city, and to the people, and to the temple! and, as he added at last, Wo, wo also to myself! it happened that a stone from some sling or engine immediately struck him dead.
It may be proper to remark here, that there is not a more creditable historian than Josephus, who relates these things, and who appeals to the testimony of those who saw and heard them. But, as Bishop Newton observes, it may add some weight to his relation, that Tacitus, the Roman historian, a heathen, also gives us a summary account of the same occurrence. He says, “There happened several prodigies. Armies were seen to engage in different parts of the sky glittering arms appeared the temple shone by the sudden fire of the clouds the doors of the temple were suddenly thrown wide open a voice, more than human, was heard, that the gods were departing, and, at the same time, a great motion as if departing.” See Tacitus's Hist., book 5. page 217, in Lipsius's edition.