Commentaire de Joseph Benson
Esther 7:8
Alors le roi revint du jardin du palais encore plus exaspéré que lorsqu'il y pénétra. Plus il pensait à la conduite d'Haman, plus il était enragé contre lui. Haman était tombé sur le lit lequel était Esther ou par , ou à côté du lit, sur laquelle la reine s'asseyait à la viande, à la manière de ces temps et pays. Car c'était alors une coutume chez les Perses, ainsi que chez beaucoup d'autres nations, de s'asseoir, ou plutôt de se coucher, sur des lits, quand ils mangeaient ou buvaient. Et Haman, semble-t-il, tomba en suppliant aux pieds d'Esther, posant ses mains sur ses genoux, et la suppliant d'avoir pitié de lui : car il n'est pas improbable que ce fût la coutume parmi les Perses, comme c'était le cas. chez les Grecs et les Romains, embrasser les genoux de ceux qu'ils suppliaient de leur être favorables.
Alors dit le roi Le trouvant dans cette posture; Forcera-t-il aussi la reine devant moi dans la maison ? Tentera-t-il la chasteté de ma reine, comme il a déjà tenté sa vie, et cela en ma présence et mon palais ? Sa présomption et son impudence, je le vois, ne reculeront devant rien. Il ne parle pas cela par jalousie réelle, pour laquelle il n'y avait aucune raison dans ces circonstances ; mais d'un esprit exaspéré, qui saisit toutes les occasions pour se défouler contre la personne qui a donné la provocation, et met la pire construction sur toutes ses paroles et actions. Ils couvraient le visage d'Haman afin que le roi ne soit pas offensé ou attristé à la vue d'une personne qu'il détestait maintenant ; et parce qu'ils le considéraient comme un condamné, les visages de ceux-là étaient couverts.