Ils sont allés trois jours et n'ont pas trouvé d'eauIci, nous voyons que les délivrances, si grandes soient-elles, n'exemptent pas de difficultés et d'épreuves futures. Jamais une plus grande délivrance, de nature temporelle, n'a été opérée pour aucun peuple que celle des Israélites de Pharaon et d'Egypte. C'est l'acte le plus merveilleux de la toute-puissance de Dieu, après la création du monde, et sa destruction par le déluge et sa restauration subséquente, dont nous lisons dans l'Ancien Testament : ou plutôt, c'est une série d'actes, tous plus merveilleux les uns que les autres. Et pourtant le peuple même, ainsi délivré, se retrouve, immédiatement après sa délivrance, avec ses nombreux troupeaux, et troupeaux, et petits, en danger de périr de soif ! Et quand, après trois jours de détresse à cause de cela, ils trouvèrent de l'eau, ils ne purent en boire parce qu'elle était amère. Mais c'était pour l'épreuve de leur foi et de leur patience ; et après les merveilles que Dieu avait faites pour eux, ils étaient parfaitement inexcusables de murmurer contre Moïse, ce qui était, en fait, de murmurer contre Dieu. Quelle merveille la patience de Dieu avec ce peuple !

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