Commentaire de Joseph Benson
Exode 8:20-32
Pharaon était tôt à ses fausses dévotions à la rivière ; et serons-nous pour plus de sommeil et plus de sommeil, quand un service quelconque au Seigneur doit être fait ? Les Égyptiens et les Hébreux devaient être marqués par la peste des mouches. Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, et il fera paraître, peut-être dans ce monde, certainement dans l'autre, qu'il les a mis à part pour lui. Pharaon conclut à contrecœur un traité avec Moïse et Aaron. Il est content qu'ils sacrifient à leur Dieu, pourvu qu'ils le fassent dans le pays d'Égypte. Mais ce serait une abomination à Dieu, s'ils offraient les sacrifices égyptiens ; et ce serait une abomination pour les Égyptiens, s'ils offraient à Dieu les objets du culte des Égyptiens, à savoir leurs veaux ou leurs bœufs. Ceux qui offriraient un sacrifice agréable à Dieu, doivent se séparer des méchants et des profanes. Ils doivent aussi se retirer du monde. Israël ne peut célébrer la fête du Seigneur, ni parmi les briqueteries ni parmi les pots de chair d'Égypte.
Et ils doivent sacrifier comme Dieu le commandera, pas autrement. Bien qu'ils aient été esclaves de Pharaon, ils doivent néanmoins obéir aux commandements de Dieu. Pharaon consent à ce qu'ils aillent dans le désert, pourvu qu'ils n'aillent pas si loin, mais qu'il les ramènerait. Ainsi, certains pécheurs, dans un pincement de conviction, se séparent de leurs péchés, mais sont réticents à aller très loin ; car quand la frayeur sera passée, ils se tourneront à nouveau vers eux. Moïse a promis la suppression de ce fléau. Mais que Pharaon ne fasse plus de tromperie. Ne vous y trompez pas ; On ne se moque pas de Dieu : si nous pensons tromper Dieu par un faux repentir et un faux abandon de nous-mêmes à lui, nous mettrons une tromperie fatale sur nos propres âmes. Pharaon revint à sa dureté. Les convoitises régnantes brisent les liens les plus forts et poussent les hommes à présumer et à renoncer à leur parole. Beaucoup semblent sérieux, mais il y a quelque réserve, quelque péché bien-aimé et secret. Ils ne veulent pas se considérer comme en danger de misère éternelle. Ils s'abstiendront d'autres péchés ; ils font beaucoup, donnent beaucoup, et même se punissent beaucoup.
Ils s'en abstiendront parfois et, pour ainsi dire, laisseront leur péché s'éloigner un peu ; mais ne se décideront pas à se séparer de tout et à suivre Christ, portant la croix. Plutôt que cela, ils s'aventurent tous. Ils sont attristés, mais s'éloignent de Christ, déterminés à garder le monde à l'heure actuelle, et ils espèrent une saison future, où le salut pourra être obtenu sans de tels sacrifices coûteux ; mais, enfin, le pauvre pécheur est chassé dans sa méchanceté, et laissé sans espoir de se lamenter sur sa folie.