Isaac aimait Esaü. La conduite de ces deux parents était blâmable : ils n'avaient que ces deux enfants, et le père était particulièrement attaché à l'un, et la mère à l'autre. Et cette partialité inappropriée a donné lieu à cette querelle qui menaçait autrefois de les priver d'eux deux. Une telle partialité doit être soigneusement évitée chez les parents, car elle est à la fois un péché en soi et une tendance dangereuse. Il est vrai que certains enfants peuvent être d'un esprit et d'une conduite beaucoup plus aimables que d'autres de la même famille ; pourtant, tous doivent avoir une part due à l'estime parentale, et aucun ne doit être méprisé ou négligé de quelque manière que ce soit.

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