Commentaire de Joseph Benson
Hébreux 4:1,2
Dans ce chapitre, qui est de même nature que le précédent, l'apôtre poursuit son exhortation aux Hébreux et à tous les chrétiens professants, à la foi, à l'obéissance et à la persévérance ; et l'impose par l'exemple le plus approprié et le plus frappant du châtiment qui est arrivé aux Israélites, ces anciens professeurs de la vraie religion, qui se sont rendus coupables de péchés contraires à ces devoirs. Et l'exemple, comme on l'a souvent observé, était particulièrement approprié, tiré de leurs propres ancêtres, le mal étant le même, à savoir l'incrédulité ; le temps dans les deux cas étant juste après l'établissement d'une nouvelle constitution, et la conséquence étant la même, l'exclusion du repos. La dignité supérieure du Christ au-dessus de Moïse, et l'excellence supérieure du ciel au-dessus de Canaan, confirment grandement la force de l'argument de l'apôtre.Soyons Chrétiens Hébreux; c'est pourquoi craignez qu'une promesse ne soit laissée Une promesse conditionnelle, à accomplir à tous les croyants obéissants et persévérants ; (le pronom nous n'est pas dans l'original ;) d'entrer dans son repos Le repos de la gloire au ciel ; et, préparatoire à cela, le repos de la grâce sur la terre ; la paix et la joie, le bonheur solide et satisfaisant résultant du pardon et de la sainteté, de la justification de nos personnes, de la rénovation de notre nature, et cette espérance vive et bien fondée de la vie éternelle, qui est comme une ancre de l'âme sûre et inébranlable, et entrant dans le voile , chap.
Hébreux 6:19 ; n'importe lequel d'entre vous devrait sembler en manquer. comme vos ancêtres n'ont pas réussi à entrer dans le reste de Canaan. La peur ici inculquée n'est pas une peur de la méfiance ou de la méfiance , du doute ou de l'incertitude, quant à l'événement de notre foi et de notre obéissance. Ceci n'est enjoint à personne, mais c'est évidemment un fruit de l'incrédulité, et ne peut donc pas être notre devoir. Ce ne peut pas non plus être une timidité ou un désarroi d'esprit face à la perspective de difficultés et de dangers sur le chemin, car c'est la peur du paresseux qui crie : Il y a un lion sur le chemin, je serai tué. Ce n'est pas non plus cette peur générale du respectdont nous devons être possédés dans tous nos soucis avec Dieu ; car cela n'est pas particulièrement influencé par les menaces et la sévérité de Dieu, vu que nous sommes toujours tenus dans ce sens de craindre le Seigneur et sa bonté. Mais c'est Isaïe, 1 er, Une peur jalouse de nous-mêmes, de peur qu'ayant bien couru pendant un certain temps, nous soyons entravés ; deviendrait tiède et indolent, formel et mort, et ainsi tomberait de cet état de grâce dans lequel nous nous trouvions autrefois. 2° Une peur suspecte de nos ennemis spirituels, nous incitant à les surveiller et à nous mettre en garde contre eux.
Car l'évangile nous a été prêché, c'est-à-dire que la bonne nouvelle d' entrer dans son repos nous a été apportée ; ainsi qu'à euxLes Israélites dans le désert. Les Hébreux, à qui il a écrit, pourraient être prêts à dire : « Qu'avons-nous à faire avec le peuple dans le désert, avec la promesse d'entrer en Canaan ? ou avec quoi le psalmiste de là a exhorté nos pères ? Bien plus, ces choses, dit l'apôtre, vous appartiennent d'une manière particulière. Car dans l'exemple proposé, vous pouvez évidemment voir à quoi vous attendre, si vous tombez dans les mêmes péchés. Car il déclare que dans l'exemple de la manière dont Dieu a traité leurs ancêtres, il y avait une menace de traiter de la même manière avec tous les autres, qui tomberaient dans le même péché d'incrédulité ; que nul ne pouvait se flatter de vains espoirs d'exemption en cette matière ; ce qu'il confirme en outre dans ces deux versets, bien que sa présente exhortation soit une déduction immédiate de ce qui précède.Mais la parole prêchée, la promesse qu'on leur déclara, ne leur en profita pas tellement, qu'elle augmenta leur condamnation ; n'étant pas mêlé à la foi en ceux qui l'ont entendu Croît si fermement qu'il deviendrait un principe d'obéissance en eux. Et c'est alors seulement, lorsque ces vérités sont ainsi mêlées à la foi, qu'elles exercent leur puissance salvatrice.