Mes brebis entendent ma voix , &c. Notre-Seigneur fait encore allusion au discours qu'il avait eu avant cette fête. Comme s'il avait dit : Mes brebis sont celles qui, 1er, Entendent ma voix par la foi ; 2d, Sont connus (c'est-à-dire approuvés) par moi comme m'aimant ; et, 3d, Suivez-moi , gardez mes commandements, avec un cœur croyant et aimant. Et à ceux qui, 1er, croient Vraiment , (observez trois promesses annexées à trois conditions,) je donne la vie éternelle. Il ne dit pas, je donnerai, mais je donne. Car celui qui croit a la vie éternelle. Ceux que, 2d, je sais m'aimer vraiment, ne périront jamais, pourvu qu'ils demeurent dans mon amour. 3° Ceux qui me suivent , ni les hommes ni les démons ne peuvent arracher de ma main. Mon Père Que celui qui a , par un décret inchangeable, m'a donné tous ceux qui croient, l' amour, et respecter les consignes, est plus grand que tous dans le ciel ou de la terre, et nul ne peut les ravir de sa main.

Moi et le Père sommes un Non par consentement de la volonté seulement, mais par unité de puissance, et par conséquent de nature. Sont Ce mot réfute Sabellius, prouvant la pluralité des personnes ; un Ce mot réfute Arius, prouvant l'unité de la nature en Dieu. Jamais aucun prophète auparavant, depuis le commencement du monde, n'a utilisé une seule expression de lui-même qui puisse être interprétée ainsi, comme cette expression et d'autres l'ont été, par tous ceux qui ont entendu notre Seigneur parler. En effet, ses auditeurs étaient tellement provoqués par ce qu'il disait maintenant, qu'ils prirent des pierres, et allaient le tuer sur le coup, s'imaginant qu'il avait blasphémé.

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