Que vos cœurs ne soient pas troublés à l'idée de mon départ de vous et de vous laisser dans un monde où vous risquez de rencontrer de nombreuses tentations, épreuves et problèmes, et de devenir une proie impuissante à la rage et au pouvoir de vos ennemis. . Vous croyez en Dieu le Tout-Puissant Conservateur et Gouverneur de l'univers, qui est capable de vous soutenir et de vous délivrer de toutes vos détresses ; croyez aussi en moi qui suis envoyé par Dieu, non seulement pour enseigner, mais pour vous racheter et vous sauver ; et qui peut à la fois vous protéger du mal et vous récompenser abondamment pour les pertes et les souffrances que vous subissez à cause de moi. Mais les mots originaux, εις τον Θεον εμε πιστευετε, semble-t-il, devraient plutôt être rendus, croyez en Dieu, croyez aussi en moi;c'est-à-dire Confiez-vous dans l'être, les perfections et la providence de Dieu ; et le souverain ordonnateur de tous les événements ; et consolez-vous également des doctrines particulières de cette sainte religion que je vous ai enseignées.

Ou, comme le Dr Doddridge interprète la clause, « Croyez en Dieu , le Tout-Puissant Gardien de ses fidèles serviteurs, qui a fait de si glorieuses promesses de prospérer et de réussir la cause dans laquelle vous êtes engagé ; et croyez aussi en moi , en tant que Messie promis, qui, qu'il soit présent ou absent de corps, sera toujours attentif à vos préoccupations, ainsi que toujours capable de vous aider. Il paraît tout à fait naturel, comme il l'observe justement, de rendre le même mot, , pareil aux deux endroits ; et il est certain qu'une exhortation à la foi en Dieu et en Christ serait tout à fait appropriée, étant donné combien leur foi était faible et défectueuse. Ainsi le Dr Campbell : « Les deux propositions sont exprimées de la même manière et liées entre elles par le copulatif [και, et , ou aussi] qu'il est, je suppose, sans précédent, de faire du verbe dans l'un un indicatif, et du même verbe répété dans l'autre un impératif. Le moyen simple et naturel est de rendre pareillement ce qui est pareillement exprimé : on ne doit jamais déroger à cette règle, à moins que quelque chose d'absurde ou d'incongru ne résulte de son observation, ce qui est si loin d'être le cas ici, qu'en rendant les deux à l'impératif, le sens n'est pas seulement bon, mais approprié.

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