Commentaire de Joseph Benson
Jean 3:27-29
Jean répondit Avec une humilité et une intégrité agréables au reste de son caractère, Un homme ne peut rien recevoir Ni lui, ni moi, ni aucun homme ; à moins qu'il ne lui soit donné du ciel D'où vient tout bon don, Jaques 1:18 ; une vérité générale, très applicable dans ce cas. Différents emplois sont selon la direction de la Divine Providence ; des dotations différentes selon la répartition de la grâce divine. Nous avons une dépendance aussi nécessaire et constante de la grâce de Dieu dans toutes les actions de la vie spirituelle, que nous avons de la providence de Dieu dans toutes celles de la vie naturelle. Le Dr Macknight paraphrase le passage ainsi : « Un homme de Dieu, ou prophète, ne peut assumer une dignité et une autorité plus grandes que celles que Dieu a jugé bon de lui conférer.Vous-mêmes, rendez-moi témoignage. Car vous ne pouvez que vous souvenir que j'ai dit très expressément ; Je ne suis pas le Christ Je n'ai jamais prétendu être le Messie, comme vous le savez très bien ; mais quand vous me l'avez demandé, je vous ai dit que j'étais seulement son messager envoyé auparavant, pour vous avertir de sa venue et vous préparer à le recevoir.
Celui qui a l'épouse est l'époux, &c. Je suis si loin d'envier sa renommée croissante, ou le nombre de ses disciples, que je me réjouis beaucoup de l'un et de l'autre ; de même que l'amie de l'époux, qui est désignée pour se lever et l'entendre converser avec son épouse, se réjouit de l'amour qu'elle lui exprime ; amour dont l'ami se fait également une idée, par ce qu'il entend lui dire en retour de l'époux. Ma plus grande joie est donc que les hommes se soumettent joyeusement au Messie et lui rendent tout l'honneur qui lui est dû. Ainsi Jean était si loin de regretter l'avancement du Christ et son intérêt : comme le faisaient ses disciples, qu'il s'en réjouissait, exprimant sa joie par une similitude élégante, connue et expressive. Comme s'il avait dit : « Tous les hommes viennent-ils à lui ? C'est bien : où doivent-ils aller ? A-t-il le trône dans l'affection des hommes ? Qui d'autre devrait l'avoir ? C'est son droit. A qui doit-on amener la fiancée sinon au fiancé ? Le Verbe s'est fait chair, afin que la disparité de la nature ne soit pas un obstacle à l'union ; des dispositions sont prises pour la purification de l'église, afin que la souillure du péché ne soit pas un obstacle.
Le Christ épouse l'Église pour lui-même : il a l'épouse, car il a son amour et sa promesse. Tout ce que Jean avait fait en prêchant et en baptisant, il l'avait fait en tant qu'ami de l'époux, pour le présenter à l'épouse, le recommander à ses affections, la préparer pour lui, et à d'autres égards lui rendre honneur et service ; et maintenant qu'il était venu, il avait gagné son amour et l'avait fiancée à lui-même ; John a eu ce qu'il souhaitait et s'est réjoui. Ainsi des ministres fidèles, amis de l'époux, le recommandent aux affections et aux choix de l'humanité ; et l'épouse des âmes au Christ dans la foi et l'amour, est l'accomplissement de leur joie.