Commentaire de Joseph Benson
Jean 5:36-38
Mais j'ai un plus grand témoignage que celui de Jean Le témoignage de celui qui a infiniment plus d'autorité et de pouvoir que lui ; pour les œuvres que le Père m'a données pour achever les miracles qu'il m'a chargé d'accomplir ; témoignez de moi de la manière la plus convaincante pour tout esprit sans préjugés ; que le Père m'a envoyé comme son ambassadeur auprès des hommes, avec pleine autorité pour révéler sa volonté. Et le Père lui-même a rendu témoignage de moi Et cela de la manière la plus publique, c'est-à-dire à mon baptême. Vous n'avez pas entendu sa voix,&c. Comme s'il avait dit, je ne parle pas de mon prétendu père, Joseph. Vous êtes de parfaits étrangers à celui dont je parle. Ou, vous vous montrez aussi ignorants de lui que les hommes le sont d'une personne qu'ils n'ont jamais vue ou entendue. L'évêque Pearce considère la clause comme une parenthèse et pense que le sens, en relation avec ce qui précède et ce qui suit, est : « Non pas que mon Père soit jamais apparu visiblement, ou n'ait parlé de manière audible à l'un de vous ; mais il l'a fait par la bouche de ses prophètes. À leur témoignage, cependant, il avait récemment ajouté sa propre voix du ciel.
Mais le sens dans lequel le Dr Whitby prend les mots semble les rattacher plus naturellement au verset précédent : ainsi, « Vous ne devez pas non plus vous attendre à ce que le Père témoigne de moi autrement que par ses œuvres, pour ce qui a été accordé à tes pères ne t'appartiennent pas, c'est-à-dire de voir sa gloire et d'entendre sa voix du milieu du feu. Et que sa parole ne demeure pas en toiVous ne faites même pas attention à ces oracles sacrés que vous reconnaissez divins ; ou bien vous ne les croyez pas cordialement, ou bien ils n'ont pas sur votre esprit et votre conduite cette influence qu'ils devraient, en toute raison, avoir. Les écritures de l'Ancien Testament, s'ils les avaient compris, crus et pris à cœur comme ils auraient dû le faire, les auraient sans doute disposés à recevoir Christ. Mais cette révélation de la volonté divine n'était pas en eux. C'était parmi eux, dans leur pays, entre leurs mains, mais pas dans leurs cœurs ; ils le voyaient de leurs yeux, et cela résonnait à leurs oreilles ; mais cela ne régnait pas dans leurs âmes.
Mais comment apparaissait-il qu'ils n'avaient pas la parole de Dieu demeurant en eux ? cela est apparu par le fait qu'ils ne croyaient pas et ne recevaient pas celui que Dieu avait envoyé.Il y avait tellement de choses dans l'Ancien Testament concernant Christ, pour indiquer aux gens quand et où le chercher, et ainsi pour faciliter sa découverte, que s'ils avaient dûment considéré ces choses, ils n'auraient pas pu éviter la conviction que Jésus était le Christ, et qu'il était envoyé de Dieu; de sorte que le fait de ne pas croire en lui et de recevoir sa doctrine était un signe certain que la parole de Dieu ne demeurait pas en eux. Observez, lecteur, 1er, le séjour de la Parole et de l'Esprit, ou la grâce de Dieu en nous, est mieux éprouvé et connu par les effets qu'il produit : en particulier en recevant qui et ce qu'il envoie, les messagers, les commandements, les les menaces, les promesses, les providences qu'il envoie ; et surtout le Christ qu'il a envoyé. 2° Si sa parole demeure en nous, si nous conversons avec elle par de fréquentes méditations,