Seigneur, je sais , etc. Le prophète se tourne maintenant vers Dieu et s'adresse à lui, trouvant peu utile de parler au peuple. C'est une consolation pour les pauvres ministres que, si les hommes ne veulent pas les entendre, Dieu le fera ; et à lui ils ont la liberté d'accès à tout moment. Qu'ils terminent leur prédication par la prière, comme le fait le prophète ici, et alors ils n'auront aucune raison de se plaindre d'avoir travaillé en vain. Que la voie de l'homme n'est pas en lui-mêmeLe prophète doit être considéré ici comme reconnaissant la surintendance et la domination de la divine providence ; que par elle, et non par leur propre volonté et sagesse, les affaires des nations et des personnes particulières sont dirigées et gouvernées. Ses paroles dans ce verset, prises en relation avec ce qui suit, peuvent être ainsi paraphrasées : Ta providence, ô Seigneur, dirige tous les événements ; tout ce qui arrive passe par ta permission ou ta nomination. Il n'appartient pas à l'homme d'empêcher ce qui a été une fois résolu dans tes décrets.

Nous savons donc qu'il n'est pas en notre pouvoir de détourner les jugements qui nous tombent dessus, mais vous pouvez les modérer et les limiter à votre guise. Si donc tu veux que nous ressentions les terribles effets de ta justice, châtie-nous, mais épargne notre faiblesse ; corrige-nous, mais avec jugement, pas dans ta colère, &c. Théodoret applique cela à Nabuchodonosor et explique le passage ainsi : « Nous savons, ô Seigneur, que le prince que tu envoies contre nous ne vient pas sans tes ordres ; que le succès de ses armes et le bonheur de son entreprise ne viennent que de toi ; mais délivre-nous, Seigneur, de ce terrible ennemi ; et si nous avons mérité le châtiment, puissions-nous le recevoir de ta main. Punissez-nous en tant que père, et non en tant que juge. Les mots, cependant, s'appliquent à nous tous, ainsi qu'à Nebucadnetsar et aux Juifs. Nous ne sommes pas à notre disposition, ni capables de diriger notre propre voie par notre propre sagesse, que ce soit en matière temporelle ou spirituelle. Nous ne sommes pas non plus libres de choisir la ligne de vie qui nous plaît, ni de nous assurer le succès et la prospérité que nous désirons. Nous sommes sous le gouvernement de Dieu, et à sa disposition,

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