Commentaire de Joseph Benson
Job 20:1
Alors répondit Zophar. Ici Zophar, bien qu'il n'ait rien de nouveau à avancer, interrompt à la hâte Job, étant extrêmement provoqué par le fait qu'il les menace des jugements de Dieu, et dans son discours semble être précipité par sa passion au-delà de toutes limites. Il lui dit qu'il est vain de taxer leurs soupçons de méchanceté ; car il était de notoriété publique, agréable à l'expérience universelle de l'humanité, depuis la création, que la souffrance était la part des méchants.
Puis, sous couvert de décrire le méchant et sa destinée, accuse Job des crimes les plus énormes, et le désigne comme une personne en qui Dieu avait donné l'exemple de la justice de sa providence ; et conclut par une simple indication, qu'il était parfaitement persuadé que Job était cet homme très méchant, cet oppresseur des pauvres, qu'ils l'avaient soupçonné depuis le début d'être.