Commentaire de Joseph Benson
Job 8:9
Nous ne sommes qu'hier , &c. Mais récemment nés, et n'ont donc que peu de connaissances et d'expérience. Nous vivons moins longtemps qu'eux pour faire des observations sur les méthodes de la Divine Providence. "Il y a trois choses dans ce passage," dit le Dr Dodd, de Peters, "bien dignes de notre observation. Comme, d'abord, son renvoi à Job à leurs ancêtres d'autrefois comme les meilleurs instructeurs de sagesse ; puis exhortant l'ignorance relative de la génération qui était alors, et la raison de celle-ci, à savoir, la brièveté de la vie des hommes ; Nous ne sommes qu'hier, &c., la vie humaine étant à cette époque en déclin rapide, et réduite, en quelques générations, de huit ou neuf cents ans à cent cinquante, ou à peu près : car, ce qui est le plus à notre but est, dans le ensuite, sa représentation de leurs ancêtres de longue date, dont ils tiraient leur sagesse, comme vivant un âge ou deux avant eux : ils étaient les hommes de l'âge précédent , ou peut-être les pères et grands-pères de ceux-ci.
Et il ressort de l'histoire des Écritures que Sem, le fils de Noé, qui vécut cinq cents ans après le déluge, aurait très bien pu être contemporain des grands-pères ou arrière-grands-pères de Job et de ses amis ; et avec quelle autorité un tel leur enseignerait-il ! et avec quelle attention ses instructions seraient-elles reçues ! En effet, la renommée de ces restaurateurs de la race humaine était si grande pendant de nombreux siècles après, que lorsque l'humanité est tombée dans la superstition d'adorer les hommes-divinités, il y a peu de doute à faire, mais que ce sont les premiers mortels qui ont été divinisés. . La dernière chose que j'observerai du passage, c'est le style ou la manière dont les préceptes de leurs ancêtres leur ont été transmis ; et c'est, par quelque comparaison ou comparaison appropriée, tiré de la nature ; et comme une image adaptée pour attirer l'attention, et en divertissant agréablement l'imagination, de laisser une forte impression dans la mémoire. Telle est cette comparaison naturelle et belle que nous avons ici ; et qui, par la manière de l'introduire, semble clairement avoir été un dicton proverbial délivré de leurs ancêtres ; peut-être leur a appris de leurs berceaux.
Ne t'ont-ils donc pas, dit-il, transmis cette sage leçon ? Que, comme la ruée ne peut pas grandir sans fange, ni le drapeau sans eau, de même rien ne peut-il prospérer ou prospérer longtemps sans la bénédiction de Dieu Tout-Puissant ? et comment l'impie, ou l'hypocrite, devrait-il s'attendre à sa bénédiction ! On ne sait à peine lequel admirer le plus, la piété du sentiment, ou l'élégance et la justesse de la comparaison.