Commentaire de Joseph Benson
Joël 2:4-6
Leur apparence est comme l'apparence des chevaux
Bochart et bien d'autres écrivains mentionnent la ressemblance entre la tête d'une sauterelle et celle d'un cheval ; d'où les Italiens les appellent cavalette. Comme le bruit des chars sur les montagnes ils sauteront Ou, comme la clause peut être mieux rendue, Ils sauteront sur les sommets des montagnes avec le bruit des chars. Les sauterelles étant représentées comme une armée attaquant le pays, et les chars faisant anciennement partie des préparatifs de guerre, le texte dit que ces sauterelles leur ressembleront par leur rapidité, leur bruit et leur terreur. Pline mentionne ( Natural History , lib. 40. cap. 29) des criquets « faisant du bruit avec leurs ailes, comme s'il s'agissait de volailles ailées ». Comme le bruit d'une flamme de feu, &c. Comme le crépitement du feu qui brûle le chaume. Cyril dit d'eux que pendant qu'ils brisent leur nourriture avec leurs dents, le bruit est comme celui d'une flamme chassée par le vent. Voir Bochart sur place. Le baron de Tott, cité par Harmer, parlant des nuées de sauterelles venant de la Tartarie vers Constantinople, observe : « Au bruit de leur fuite succède celui de leur activité dévorante ; il ressemble au cliquetis des grêlons, mais ses conséquences sont infiniment plus destructrices.
Le feu lui-même ne mange pas si vite, et il n'y a pas non plus de vestige de végétation, quand ils reprennent leur vol et vont ailleurs produire comme des désastres. Comme un peuple fort mis en bataille, Leur bruit est comme celui des cris d'une armée qui va s'engager. Ces expressions sont sans doute hyperboliques ; mais cependant le bruit que ferait une si grande multitude de sauterelles doit être très grand. Devant leur face, le peuple sera très peiné En voyant leurs vastes multitudes et les ravages qu'ils font des fruits de la terre, les habitants du pays seront dans une grande douleur et angoisse, et seront saisis d'une telle terreur et d'une telle crainte comme cela rendra leur visage noir et horrible, comme celui des personnes qui meurent.