Ils courront comme des hommes puissants Ils iront partout comme des hommes robustes et puissants, qui n'ont peur de rien. La description donnée ici s'accorde parfaitement aux criquets, comme l'a montré Bochart. « D'abord, ils courront. Or leur manière de combattre est ainsi décrite : ils frappent ou blessent, non pas comme ils se tiennent, mais comme ils courent. Deuxièmement, ils courent comme des hommes puissants. Quoi de plus innombrables ou de plus forts que les sauterelles, dit saint Jérôme, auxquelles aucune douleur humaine ne peut résister ? Troisièmement, Ils marcheront chacun sur son chemin, et ne briseront pas leurs rangs : et dans le verset suivant, Aucun ne poussera ni ne pressera son camarade.Saint Jérôme, dans ses notes sur cet endroit, observe : « Ceci nous l'avons vu dernièrement dans notre partie du pays ; car lorsque des essaims de sauterelles venaient et remplissaient la région inférieure de l'air, ils volaient dans un tel ordre, par le rendez-vous divin, et gardaient leurs places aussi exactement que lorsque plusieurs tuiles, ou pierres de couleur festif, sont habilement placées dans un trottoir , afin de ne pas être à un cheveu de leurs différents rangs. » La même chose est observée par d'autres écrivains cités par Bochart : et ce qui est encore plus remarquable, avant que le corps d'entre eux n'arrive à quelque endroit, ils envoient des éclaireurs et des messagers, pour ainsi dire, pour voir le terrain, et le mesurer pour leur usage ; comme le fait remarquer le même écrivain en dernier lieu de Sigibertus, concernant les sauterelles qui détruisirent la France en l'an 874.

Quand ils tomberont sur l'épée, ils ne seront pas blessés à cause de leur légèreté et de leur agilité, et de la dureté et de la douceur de la couche extérieure de leur peau. Il « fait référence », dit Newcome, « aux écailles dont les criquets sont recouverts comme d'une cotte de mailles ». « La plupart des animaux reculent à la vue d'un homme, mais c'est l'inverse des sauterelles, car elles attaqueront consciencieusement. Là où ils se rassemblent, les habitants se retirent au plus vite dans leurs habitations, de peur qu'en apparaissant à l'étranger ils n'excitent leur colère. Ils ne montrent aucune peur et, de par leur forme élancée, échappent fréquemment au coup qui leur est adressé.

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