Commentaire de Joseph Benson
Juges 9:14,15
Alors dit tous les arbres à la ronce , &c. Ou épine, représentant convenablement Abimélec, le fils d'une concubine, et une personne de peu d'utilité et de grande cruauté. Si en vérité vous m'oignez roi Si vous agissez de manière sincère et juste en me faisant roi. Alors faites confiance Alors vous pouvez vous attendre à une protection sous mon gouvernement. Dévorer les cèdresAu lieu de la protection, vous recevrez la destruction par moi ; surtout vous les cèdres, c'est-à-dire les nobles, comme la maison Millo, qui avez été les plus avancés dans ce travail. Par cette fable, Jotham signifiait aux Shechemites que les hommes les plus dignes d'Israël, figurés par l'olivier, le figuier et la vigne, qui portent les fruits les plus utiles et les plus excellents, n'avaient pas visé à dominer sur eux ; et que son père Gédéon l'avait même refusé, lorsqu'on le lui avait offert.
Par la ronce, le plus indigne des arbustes, acceptant l'offre des arbres d'être leur roi, et les appelant à mettre leur confiance dans son ombre, bien que par sa nature il ne puisse leur offrir ni ombre ni protection, il montre ce que un choix sans valeur qu'ils avaient fait. Le discours de la ronce représente à quel point Abimélec était stupide, en imaginant qu'il devrait être capable de maintenir l'autorité d'un roi, car il ne pouvait en aucun cas, pas plus que la ronce, offrir l'ombre ou la protection qu'il avait promise : et la menace de la ronce semble indiquer la cruauté de l'humeur d'Abimélec, qu'il détruirait les Shechemites, s'il les trouvait infidèles.