Le premier de ces interdits est contre tous les mariages impropres et incestueux, chose très commune chez les nations cananéennes et en Egypte, jusqu'au dernier degré de mélanges contre nature. Diodorus Siculus rapporte qu'il était permis par la loi dans ce dernier pays, contrairement à l'usage des autres nations, qu'un homme pût épouser sa propre sœur. Aucun d'entre vous ne s'approchera. L'interdiction est absolue, et aucune avance ne devait être faite vers sa violation. En effet, le seul moyen d'éviter les transgressions réelles est de résister et de se prémunir contre les premiers mouvements du mal. Principiis obsta, résister à la première approche du péché, est un précepte des plus importants. Et il faut bien remarquer que, comme ces lois interdisaient les mariages entre parents proches, elles interdisaient certainement beaucoup plus l'impudicité entre eux, et toute approche de celle-ci.

Tout ce qui est proche de lui Hébreu, Le reste de sa chair; c'est-à-dire ses relations immédiates, si proches de lui, qu'elles sont, comme on dit, sa chair et son sang ; comme la sœur, la mère, la fille d'un homme. En effet, si des parents proches avaient été autorisés à se marier, les conséquences les plus fâcheuses et les plus funestes devaient en résulter. Pour être beaucoup ensemble dans la jeunesse, les tentations d'impudicité auraient souvent été trop puissantes pour avoir été résistées. Mais, par une restriction comme celle-ci, étant enseignés à considérer tous ces rapports comme interdits et incestueux, ils étaient aidés à résister aux tentations du mal.

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