Peu de jours après, le plus jeune fils tous ensemble en possession obtenu de sa fortune, il ne perdit pas de temps, mais, rassemblant tout ce qu'il avait, a pris son voyage dans un pays lointain qu'il pourrait être tout à fait sous l'œil de son parent, qui était une personne de grande piété, et être libéré des contraintes de la religion, il est allé dans un pays lointain, parmi les païens, ( Luc 15:15,) où n'était ni la connaissance ni l'adoration de Dieu, choisissant des compagnons qui étaient les plus agréables à ses penchants vicieux, et, lié à ceux-ci, il se vautrait dans une émeute et une débauche illimitées. Ainsi les pécheurs, par esprit d'infidélité, d'indépendance de Dieu, d'orgueil, d'orgueil et d'amour du plaisir, s'éloignent bientôt de Dieu, loin de sa faveur et de son image ; loin de la crainte et de l'amour de lui, et de tout dessein et désir de lui plaire : et dans cet état d'aliénation et de distance de lui, employez à son déshonneur le temps et les talents qu'il leur avait confiés, à utiliser pour sa gloire, ζωντες ασωτως, vivant avec intempérance, imprudence, sottement, comme le mot l'indique, ne considérant pas que Dieu les appellera à rendre compte de l'abus de ses dons.

Et quand il eut tout dépensé Quand cette misérable conduite d'intempérance, d'émeute et de folie avait assombri son entendement, affaibli sa mémoire, vicié ses affections, apporté infirmité et maladie sur son corps, et il avait dilapidé tous les biens qu'il avait reçus de son père, il arriva ainsi, par le juste jugement de Dieu sur lui, qu'il se produisit une grande famine dans ce pays où il séjournait ; et il commença à manquer des choses nécessaires à la vie. Observez, lecteur, dans ce pays qui est loin de Dieu ; dans cet état de cœur et de vie, dans lequel les hommes sont éloignés de sa connaissance et de son amour, et exclus de toute relation avec lui, ils trouveront bientôt une grande faminenaissant, et auront un besoin extrême de tout ce qui pourrait les rendre heureux. Et alla se joindre à un citoyen de ce pays Ne trouvant ni refuge ni soulagement parmi ceux qui avaient été ses associés dans le vice, et avaient partagé le butin de sa substance ; et pourtant incapable de supporter la mortification de rentrer chez eux dans de telles circonstances ; pour ne pas mourir de faim dans la famine, il s'en alla encore plus loin dans le pays, qui était loin de la maison de son père, et se soumit à accepter l'emploi le plus honteux qu'un juif pût occuper ; il s'est embauché à une personne qui, pensant qu'une créature aussi insignifiante était inapte à un meilleur poste, l'a envoyé dans ses champs pour nourrir les porcs, emploi auquel, quelque mesquin et désagréable qu'il fût, ce malheureux jeune homme, qui avait vécu autrefois dans tant d'abondance et de splendeur, dut se soumettre.

Ainsi les pécheurs, en errant loin de Dieu, dans les voies du vice et de la misère, se joignent à Satan et à ses serviteurs, les véritables citoyens de ce pays qui est loin de Dieu, où ils sont employés à servir les convoitises et les plaisirs des autres. , c'est-à-dire en nourrissant les porcs du diable. Et il aurait voulu se remplir le ventre de cosses , &c. Le salaire qu'il gagnait par ce service ignoble n'était pas suffisant, à une époque de si grande disette, pour lui acheter autant de nourriture de quelque nature que ce soit pour satisfaire les envies de son appétit. Étant à moitié affamé, par conséquent, il regardait souvent les porcs avec envie pendant qu'ils se nourrissaient, et souhaitait avoir rempli son ventre des cosses qu'ils dévoraient ; une circonstance ceci, qui montre admirablement et avec force l'extrémité de sa misère.Et personne ne lui en donna. Il n'y eut personne qui eut assez de pitié de lui pour lui donner un seul morceau de nourriture ; tant la famine les rendait épargnés, et tant chacun méprisait ce prodigue insensé et scandaleux.

Ainsi les pécheurs voudraient se satisfaire des plaisirs charnels et des conforts mondains, les enveloppes que mangent les porcs, mais l'effort est vain et infructueux, car la jouissance d'aucune créature ne peut donner un vrai bonheur à l'esprit intelligent et immortel de l'homme, formé et conçu. pour le trouver en Dieu seulement.

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