Et il y avait dans le même pays des bergers demeurant dans les champs. Ici, nous voyons que, de même qu'Abraham et David, à qui la promesse du Messie a été faite pour la première fois, étaient des bergers, de même l'accomplissement de cette promesse fut d'abord révélé aux bergers. Garder leurs troupeaux la nuit Ce qu'il leur fallait faire, pour se prémunir contre les loups et autres bêtes de proie, communes là. Les mots originaux, φυλασσοντες φυλακας της νυκτος, peuvent être rendus plus littéralement, en regardant les veilles de la nuit. Ces montres étaient au nombre de quatre ; le premier est mentionné, Lamentations 2:19 ; les deuxième et troisième, Luc 12:38 ; et le quatrième, Matthieu 14:25; étant la montre du matin. Il semble qu'il y avait ici un nombre considérable de bergers réunis, car l'expression implique qu'ils veillaient à tour de rôle selon ces divisions de la nuit.

"Comme il n'est pas probable", dit le Dr Doddridge, "qu'ils aient exposé leurs troupeaux à la froideur des nuits d'hiver dans ce climat, où, comme le Dr Shaw ( Trav., p. 379) a montré, ils étaient si malsains, il peut être fortement soutenu à partir de cette circonstance que ceux qui ont fixé à décembre pour la naissance de Christ se sont trompés sur le moment de celui-ci. La naissance du Christ a été placée dans chaque mois de l'année. Les Égyptiens le placèrent en janvier Wagenseil, en février Bochart, en mars certains mentionnés par Clément d'Alexandrie, en avril d'autres, en mai Epiphane parle de certains qui le placèrent en juin et d'autres qui le supposèrent avoir été en juillet Wagenseil, qui fut pas sûr de février, le fixa probablement en août Lightfoot, le 15 septembre Scaliger, Casaubon, et Calvisius, en octobre d'autres, en novembre. Mais l'Église latine, étant infaillible en jugement et suprême en pouvoir, a réglé la question en déclarant qu'il était né le 25 décembre. Voir Labbæi,Concil.

Fabricii, Bibliot. Antiq. , casquette. 10. Il est heureux pour nous que le jour et l'heure particuliers, ou même l'année, où il est né ne soient pas nécessaires pour notre salut ; ni du tout matériel à la vraie religion. Il nous suffit de savoir qu'il est né, qu'il s'est fait chair et qu'il a habité parmi nous, qu'il a assumé notre nature et qu'en conséquence il est devenu un Sauveur et un Rédempteur tout à fait suffisant, en qui quiconque croit avec une foi juste, doit ne pas périr, mais avoir la vie éternelle.

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