Et il dit : Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume Telle fut la prière d'un pécheur mourant à un Sauveur mourant. Et comme dans sa confession il découvrit une profonde repentance envers Dieu, ainsi dans cette requête il découvrit une foi forte en notre Seigneur Jésus-Christ. Il reconnaît qu'il est le Seigneur, et qu'il a un royaume, et qu'il allait dans ce royaume : qu'il devrait y avoir autorité, et que ceux qu'il favorisait seraient heureux ; croire et confesser ce qui était une grande chose en ce temps-là, quand le Christ était au plus profond de la disgrâce, abandonné par ses propres disciples, honni par sa propre nation, souffrant comme un imposteur, et non délivré par son Père ! En vérité, nous n'avons pas trouvé une si grande foi, non, pas en Israël !Il entretenait manifestement une notion incomparablement plus rationnelle et exaltée du royaume du Messie que les disciples eux-mêmes : car alors qu'ils n'attendaient rien d'autre qu'un empire séculier, il prouva qu'il reconnaissait la domination spirituelle du Christ, et non seulement le croyait roi, mais un roi qui, après sa mort, pouvait profiter aux morts ; car, au moment même où Jésus mourait sur la croix, il demanda qu'il se souvienne de lui lorsqu'il entra dans son royaume.

Sa requête découvre aussi une grande modestie, humilité et conscience de ses propres démérites. Il prie seulement pour qu'on se souvienne de lui, et le renvoie au Christ de quelle manière se souvenir de lui. C'est une demande comme celle de Joseph au grand maître d'hôtel, Pense à moi, Genèse 40:14 , et ça a mieux réussi; le majordome oublia Joseph, mais le Christ se souvint de ce voleur. Observez, lecteur, que Christ se souvienne de lui, maintenant qu'il est dans son royaume, c'est ce pour quoi nous devrions sincèrement désirer et prier : et cela suffira à assurer notre bien-être en vivant et en mourant.

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